Amalena

Béluga

ligne décoration

Adopté par Road Scholar

  • Numéro d’identification

    DL0393

  • Sexe

    Femelle

  • Naissance

    Vers 1990

  • Connu depuis

    1993

Ses traits distinctifs

Amalena est facilement reconnaissable même si elle n’a pas de cicatrice aux flancs. On la reconnaît grâce à une grosse entaille aux extrémités redressées, à la fin de la crête dorsale et avec les autres petites encoches de sa crête.

Son histoire

Connue depuis 1993, elle était légèrement grise et à partir de 2004, elle a toujours été notée blanc. Elle serait donc née vers 1990.

Ses habitudes, sa taille et ses fréquentations laissent croire qu’il s’agit d’une femelle de la communauté du Saguenay. Son sexe est confirmé par biopsie en 2000 : c’est bel et bien une femelle.

Le 1er septembre 2010, on se trouve parmi un groupe de 50 individus, c’est un «méga troupeau» dont Antarès. On observe des femelles, des mâles, des jeunes gris et des veaux. Leur comportement n’est pas orthodoxe, ils changent de directions de manière radicale. On voit des queues, des nageoires pectorales et certains individus font du «spyhopping».

L’embouchure du Saguenay est une zone de rencontre. Les réseaux de mâles bélugas y croisent les communautés de femelles avec les jeunes. De grands troupeaux s’y forment, de façon éphémère, entre autres en raison du nombre élevé de nourriture. C’est aussi le lieu de rencontre entre les eaux salées de l’estuaire maritime et les eaux saumâtres du Saguenay. La topographie, les courants, les marées et les caractéristiques des masses d’eau qui se rencontrent créent des conditions océanographiques très particulières qui piègent les proies attirant les prédateurs comme les bélugas.

Observée régulièrement avec...

Historique des observations dans l’estuaire

1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019

Années pendant lesquelles l’animal n’a pas été observé Années pendant lesquelles l’animal a été observé

Dernières nouvelles

Journée spéciale à bord du Bleuvet : notre bateau de recherche accueille une chercheuse invitée, Valeria Vergara d’Ocean Wise, qui collabore avec le GREMM chaque été depuis 2015. L’équipage est aussi accompagné d’une équipe de tournage préparant un documentaire sur la recherche sur les bélugas. Pour commencer la journée, nous entrons dans la rivière Saguenay. Notre deuxième bateau y était plus tôt dans la journée pour effectuer du repérage donc nous savons que nous y trouverons des bélugas.

Nous trouvons le troupeau qui remonte la rivière. C’est celui vu plus tôt par nos collègues, parmi lequel nage Amalena. Nous le survolons avec un drone pour documenter la corpulence des bélugas. Pendant ce temps, Valeria enregistre les communications sous-marines avec un hydrophone. Nous restons avec les bélugas près d’une heure avant de repartir. Arriverons-nous à reconnaitre sur les vidéos et dans les enregistrements Amalena lors de nos analyses?

Les bélugas sont encore plus matinaux que nous! Dès 7h20, nous avons un œil sur la baie Sainte-Marguerite. Déjà, un troupeau d’une vingtaine d’individus est rassemblé dans la baie. Ont-ils passé la nuit sous la tour, alors que nous n’y étions pas? Le temps de s’installer en haut, il est 7h45. Nous commençons à photo-identifier les bélugas. Le groupe est majoritairement composé d’adultes : 20 bélugas tout blancs contre trois encore gris, donc âgés de moins de 16 ans. Parmi les adultes, nous reconnaissons les compagnons Vita et Mirapakon et les femelles Amalena et Athéna, de fidèles compagnes. Nous notons aussi la présence de Pascolio, une femelle au dos difforme. Elle aussi appartient à la communauté des femelles du Saguenay. Les bélugas restent dans la baie durant encore trois heures, avant de repartir. Deux jours plus tard, c’est avec émotion que nous avons appris le décès d’Athéna. Les analyses des enregistrements sonores et vidéo pris le 27 juillet nous donneront-elles des informations sur les derniers instants de vie de cette femelle âgée de 45 ans?

Le ciel crachote une petite bruine sur notre équipe à bord Bleuvet. Nous naviguons au large de l’ile Rouge, près de Tadoussac, quand nous repérons un troupeau de huit bélugas, des adultes, des jeunes et un nouveau-né. Pendant une heure, nous tentons d’approcher le troupeau pour pouvoir photographier chacun des bélugas, mais les animaux se perdent dans les vagues et nous évitent. Autour de nous, les bélugas ont disparu. Après une trentaine de minutes d’attente, nous sommes sur le point de repartir, quand tout à coup nous voyons réapparaitre le troupeau qui se dirige vers l’amont du Saguenay. Nous réussissons alors à les photographier, mais la majorité des animaux n’ont aucune marque, ce qui les rend très difficiles à reconnaitre. Et effectivement, ce n’est que rendu au laboratoire que la technicienne parvient à identifier Amalena sur les photos. Le mystère reste entier sur l’identité des bélugas qui l’accompagnaient ce jour-là.

L’été 2016, notre 32e saison en mer avec les bélugas, a encore été riche en rencontres et en surprises. Nous avons, entre autres, revu Amalena au moins à quatre reprises. Il s’agit de l’un des bélugas les plus familliers de notre équipe de recherche. Les rencontres de 2016 portent à 55 le nombre de rencontres avec Amalena depuis 1998. Elle été observée tous les étés à l’exception de 2003.

Le 24 août 2016, nous observons Amalena dans le fjord du Saguenay, à l’anse Saint-Étienne. Elle nage parmi un troupeau de 15 bélugas qui se dirige vers l’amont en longeant le rivage. Au sein du troupeau, on remarque des individus entièrement blancs — dont la femelle Athéna — mais 50 % des bélugas sont gris ou légèrement gris. On y observe aussi un nouveau-né. Celui-ci est observé aux côtés de plusieurs adultes, dont le mâle DL9018, ce qui est inusité!

Le Saguenay est un lieu où s’entrecroisent les sexes et les générations de bélugas l’été: les réseaux de mâles s’entremêlent aux communautés de femelles, comme celle d’Amalena, et les jeunes, ainsi qu’aux groupes de jeunes mâles, les « ados ».

Nous sommes à l’embouchure du Saguenay près de la pointe Rouge. Amalena nage en file indienne parmi une cinquantaine d’individus, comprenant des adultes et des jeunes. Le troupeau longe la côte et se dirige tranquillement vers l’amont du fjord du Saguenay. Aujourd’hui, nous effectuons plusieurs vidéos à l’aide d’un drone. En collaboration avec une chercheuse de l’Aquarium de Vancouver, nous réalisons un projet pilote, à l’aide de cet outil, pour évaluer l’effet du bruit sur la communication entre les mères et les nouveau-nés. Nous aurons donc possiblement des vidéos de quelques minutes d’Amalena qui nage en compagnie de Blanche, de Céline et du bleuvet de cette dernière.

Le 6 septembre 2013, nous sommes dans l’embouchure du fjord du Saguenay. Nous croisons un groupe d’une vingtaine de bélugas composé d’adultes, de jeunes et de trois veaux. Dans le même troupeau, on reconnait Amalena, Yogi et Céline. Nous tentons une biopsie sur Yogi, sans succès. Finalement, nous arrivons à prélever une biopsie sur Céline.

Journée spéciale à bord du Bleuvet : notre bateau de recherche accueille une chercheuse invitée, Valeria Vergara d’Ocean Wise, qui collabore avec le GREMM chaque été depuis 2015. L’équipage est aussi accompagné d’une équipe de tournage préparant un documentaire sur la recherche sur les bélugas. Pour commencer la journée, nous entrons dans la rivière Saguenay. Notre deuxième bateau y était plus tôt dans la journée pour effectuer du repérage donc nous savons que nous y trouverons des bélugas.

Nous trouvons le troupeau qui remonte la rivière. C’est celui vu plus tôt par nos collègues, parmi lequel nage Amalena. Nous le survolons avec un drone pour documenter la corpulence des bélugas. Pendant ce temps, Valeria enregistre les communications sous-marines avec un hydrophone. Nous restons avec les bélugas près d’une heure avant de repartir. Arriverons-nous à reconnaitre sur les vidéos et dans les enregistrements Amalena lors de nos analyses?

Le parrain

Road Scholar, autrefois appelé Tadoussac Elderhostel, a adopté Eldy (2000), Canusa (2001), Tadou (2004), Amalena (2014) et Nomi (2015).

Je viens à Tadoussac depuis l’âge de 8 mois (c’est-à-dire depuis 1938) et moi, ma femme, mes filles, mon gendre et mes petits enfants adorons ce pays. Nous avons été élevés avec ces baleines, et les bélugas en particulier.

Les participants de mes groupes d’Elderhostel ont aussi été touchés pas ces merveilleuses baleines, alors on a décidé de participer à leur protection et leur préservation en versant des fonds dans le programme d’adoption. J’ai aussi décidé de « matcher » personnellement les dons qui sont faits.

Pour en savoir plus sur Tadoussac Elderhostel, vous pouvez visiter Tadalac.com (en anglais).

Merci,

Benny Beattie