Balanes

Le rorqual à bosse est sans contredit la baleine du Saint-Laurent qui arbore le plus d’excroissances causées par les balanes. Les balanes sont des crustacés qui, au dernier stade larvaire, s’attachent à une surface, comme une baleine, un quai ou un rocher. Une fois fixées, elles sécrètent leur petite carapace faite de plaques de calcaire et se métamorphosent en adulte. Pour se nourrir, elles sortent six paires d’appendices plumeux de leur carapace qui filtrent l’eau pour attraper du plancton en suspension. Comme les diatomées, il y a des espèces de balanes d’eaux chaudes, froides et tempérées. Les balanes se fixent aussi sur d’autres baleines lentes, comme la baleine noire.

Poux de baleine

D’autres petits crustacés se retrouvent par milliers dans les parties du corps des baleines protégées de la turbulence de l’eau, comme les yeux, les lèvres, les fentes génitales, les sillons ventraux, etc. Étant donné leur apparence et leur taille par rapport à celle des baleines, les baleiniers leur ont donné le nom de poux de baleine. Ils mesurent de 6 à 19 mm et ont un corps aplati muni de quatre paires de pattes en crochet. Ils se nourrissent de la peau des baleines. Incapables de nager et de survivre en eau libre, ils se transmettent d’une baleine à une autre par contact direct. Tout comme les balanes, les poux de baleine, aussi appelés cyamides, se fixent davantage aux baleines plus lentes. Généralement, chaque « pou de baleine » est associé à une espèce de baleine. Chez les cachalots, il y a même une spécificité selon le sexe. Chez les baleines noires, on retrouve trois espèces de poux selon l’âge et la santé des individus qui se posent dans les callosités.

Lamproie

Les lamproies sont des poissons carnivores qui se fixent à l’aide de leur bouche en ventouse au corps d’autres poissons et même des baleines. Grâce à leurs petites dents coupantes, elles grugent la peau de leur hôte pour en extraire le sang ainsi que d’autres liquides biologiques. Bien que ces poissons primitifs causent de sérieux ravages parmi les populations indigènes de poissons des Grands Lacs, ils ne semblent pas infliger d’importantes blessures aux baleines.