Quelques éléments qui influencent la venue des baleines

La météo

La température, le vent et le soleil ont peu d’influence sur la présence et le comportement des baleines. Peu importe les conditions, tous les mammifères marins doivent remonter à la surface pour respirer. Cependant, tous ces facteurs peuvent influencer votre capacité à les repérer. Une journée calme sans vent ni brouillard serait la journée idéale pour repérer des baleines. Mais les journées idéales n’existent pas vraiment en mer. Il faut simplement s’adapter aux conditions toujours changeantes sur l’eau; ça fait partie du plaisir. Il est même possible de repérer des baleines dans un épais brouillard, en écoutant le souffle d’une baleine pour avoir une idée d’où elle se trouve. Il y a quelque chose de magique au fait d’écouter respirer les géants de l’océan. Et en cas de pluie? Elle n’a certainement aucun effet sur la présence de mammifères marins considérant qu’ils sont de toute façon déjà trempés.

Le frai du capelan

Le capelan est la proie préférée de beaucoup d’espèces de baleines comme le petit rorqual, le rorqual commun et le béluga. Si vous entendez l’expression «le capelan roule», ça signifie que des milliers de capelans commencent à nager vers les plages pour frayer. Ce phénomène – le frai (oui, oui, au masculin) – est important d’un point de vue écologique et attire une abondance de prédateurs, dont des baleines. Cette période de l’année est donc un moment idéal pour observer des baleines qui se nourrissent relativement près des berges.

 

La marée

Les marées sont la force motrice des écosystèmes de la région. La région de Tadoussac connait des marées semi-diurnes, ce qui signifie qu’elles changent environ toutes les six heures. Avec des changements de marées au moins quatre fois par jour, tout le système devient hautement dynamique et entraine des courants ascendants localisés. Ces courants concentrent aussi les proies des baleines dans certaines zones et comme beaucoup de baleines sont des espèces migratoires qui sont là pour se nourrir, les probabilités de les trouver sont plus élevées dans les zones très riches en proies. De plus, les baleines utilisent souvent les courants sous-marins pour voyager et de tels courants sont aussi influencés par les marées. Par exemple, le déplacement des bélugas autour de l’embouchure du Saguenay correspond souvent au mouvement des marées.

La glace

Une étude démontre clairement que les rorquals communs quittent la région des Escoumins dès l’apparition de la glace, tandis que les rorquals bleus peuvent tolérer un peu plus de présence de glace à proximité des côtes. La présence de glace semble donc influencer la présence des baleines aussi. Pour les bélugas, c’est peut-être surtout notre capacité à repérer les dos blancs parmi les plaques blanches qui est mis à mal…

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