Ce n’est pas d’hier que les baleines stimulent l’imaginaire. Ce vendredi 11 décembre, le film Au cœur de l’océan mettra une fois de plus en lumière l’histoire des ces grands Léviathans qui ont fasciné, apeuré et nourri l’imaginaire des hommes.
Le nouveau film américain de Ron Howard relate l’histoire de l’Essex, ce baleinier qui, le 20 novembre 1820, a fait naufrage après avoir été attaqué par un immense cachalot, laissant son équipage perdu en plein milieu de l’océan pendant près de 90 jours, avec pour seul habitat, de simples embarcations de fortune. On dit qu’Au coeur de l’océan ne raconte pas tant l’histoire d’un face-à-face entre la bête et l’équipage du navire Essex que celle des hommes qui se trouvaient à son bord. Des marins qui à force de parcourir les mers en quête de la précieuse huile de baleine se retrouvent petit à petit pris par la folie.
C’est de la bouche d’un rescapé du naufrage de l’Essex que l’écrivain Herman Melville a recueilli le glaçant témoignage de ce récit véridique. De cette confession, Melville tirera son oeuvre célèbre, Moby Dick.
Ce film a grand déploiement ne manque pas d’être critiqué; on le qualifie d’«épopée maritime extraordinaire», d’«odyssée ultra-spectaculaire», on dit que c’est un film bouleversant, époustouflant, grandiose, excitant, qui « convoque les grands sentiments».
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