Des marsouins entre les grands souffles

C’est à Sept-Îles, plus précisément dans la baie Sainte-Marguerite, que quatre marsouins communs ont été observés. L’habitat hivernal de cette espèce n’est pas bien connu, mais les individus se déplaceraient plus au large pour éviter les glaces. Fréquentant les eaux côtières de l’hémisphère Nord, cette espèce se déplace en groupe de 5 à 10 individus. Les plus petits cétacés du Saint-Laurent étaient en compagnie des plus gros lors de cette observation, car un rorqual bleu soufflait non loin, en plus d’un rorqual commun. Ce dernier s’est même approché jusqu’à environ 1 kilomètre de la rive. La même journée, un petit rorqual a aussi été aperçu.

À Franquelin, une première baleine nage près de la rive. Un riverain, fasciné, a eu la chance de voir son dos, puis sa nageoire dorsale, depuis son site d’observation habituel : «J’ai vu un petit rorqual passer très près du bord!»  Cette espèce passerait l’hiver dans les Antilles pour ensuite remonter les côtes américaines et revenir dans son aire d’alimentation estivale, mais sans jamais se rassembler.

Des individus solitaires pointent la tête hors de l’eau ici et là,. À Gallix comme à Tadoussac, ce sont des phoques communs qui ont été observés depuis la rive.  De l’autre côté du Saint-Laurent, une centaine de phoques gris s’égayent dans la baie de Gaspé, au large de la plage de Penouille. Cette espèce est souvent observée près des côtes, dans des eaux peu profondes.

Les journées s’enchaînent et ne se ressemblent pas sur le Saint-Laurent, du soleil, du brouillard, de la pluie et même un peu de grêle à certains endroits. Une journée c’est le calme à l’horizon, la suivante on observe le retour d’une nouvelle espèce, une centaine de pinnipèdes ou des groupes de bélugas! Les belles observations des dernières semaines dans la région laissent-elles présager un été rempli de cétacés? On l’espère!

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