Le risque de disparition qui plane sur la population est considérablement plus élevé qu’il y a dix ans. En déclin depuis le début des années 2000, elle pourrait encore diminuer si son habitat essentiel n’était pas protégé. C’est la plus urgente des mesures concrètes à prendre.
Cette petite population fait face maintenant à un risque de disparition considérablement plus élevé que lorsqu’elle a été évaluée il y a dix ans par le Comité sur la situation des espèces en péril (COSEPAC) comme étant « menacée ». Sans une protection de son habitat essentiel, on s’attend à ce que cette population continue de diminuer. Le béluga de l’estuaire du Saint-Laurent a été évalué comme étant « en voie de disparition ». C’est ce que vient d’annoncer aujourd’hui le COSEPAC dans un communiqué de presse. Ce comité composé de spécialistes des espèces sauvages était réuni à Ottawa du 23 au 28 novembre dernier.
« L’urgence est de prendre des mesures concrètes pour protéger la population des bélugas du Saint-Laurent, déclare Robert Michaud, directeur scientifique du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), qui réagit à cette annonce. Et la plus urgente est en effet la protection formelle de son habitat essentiel identifié en 2012 par le Programme de rétablissement du béluga publié par Pêches et Océans Canada. »
Dans la section Actualités d’ici et d’ailleurs de Baleines en direct, le sujet sera développé et détaillé jeudi prochain.
Source
Sur le site de CNW Telbec:
Des espèces sauvages canadiennes en difficulté
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