Un promeneur a trouvé une carcasse de béluga à Tadoussac le 27 mars. La découverte a été signalée au Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM). C’est la première carcasse de béluga à être trouvée en 2021.
Depuis 1983, un programme permet de récupérer des carcasses afin de les analyser par une nécropsie, pour tenter de mieux comprendre ce qui cause les mortalités. Toutefois, la carcasse du béluga mâle adulte se trouve dans une baie isolée, accessible par un petit chemin de randonnée non aménagé ou par la rive, mais uniquement à marée basse.
L’équipe mobile du Réseau se rend rapidement sur les lieux afin de sécuriser la carcasse et de récolter les informations nécessaires pour monter un plan de match. Plusieurs facteurs sont à considérer, comme les marées, les courants de la zone, les fenêtres météo, mais aussi la sécurité des intervenants. Après une évaluation étendue de la situation, le constat est sans appel : la récupération de la carcasse ne pourra pas se faire. La décision est donc de procéder à l’échantillonnage de la carcasse.
Lors d’un deuxième déplacement, l’équipe mobile photographie, mesure et récupère des échantillons de peau, de muscle et de gras, un morceau de mâchoire et le foie du béluga. Les prélèvements sont envoyés à l’Institut Maurice-Lamontagne de Pêches et Océans Canada pour analyse. Les photos, elles, sont analysées par l’équipe de recherche du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins, qui gère le catalogue de photo-identification des bélugas. Malgré les marques dans la crête du béluga, il n’est pas identifié parmi les bélugas connus.
Lors d’un deuxième déplacement, l’équipe mobile photographie, mesure et récupère des échantillons de peau, de muscle et de gras, un morceau de mâchoire et le foie du béluga. Les prélèvements sont envoyés à l’Institut Maurice-Lamontagne de Pêches et Océans Canada pour analyse.
Les photos, elles, sont analysées par l’équipe de recherche du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins, qui gère le catalogue de photo-identification des bélugas. Malgré les marques dans la crête du béluga, il n’est pas identifié parmi les bélugas connus.
Aucun indice externe ne permet de savoir de quoi le béluga est mort. Depuis 1983, environ 15 bélugas sont trouvés morts sur les rives du Saint-Laurent chaque année. Le suivi mis en place aide à dresser le portrait des mortalités de cette population en voie de disparition et permet de suivre l’évolution des causes de mortalité.