Mirapakon

Béluga

ligne décoration

Adopté par Les enduits MIRAPAKON Inc.

  • Numéro d’identification

    DL0204

  • Sexe

    Mâle

  • Naissance

    Avant 1979

  • Connu depuis

    1990

Ses traits distinctifs

Pour reconnaître Mirapakon, il faut regarder dans sa crête dorsale. Dans la partie postérieure, on y trouve trois entailles profondes et larges.

Son histoire

La première fois que Mirapakon est photographié, en 1990, il était déjà blanc. Le changement de couleur chez les bélugas, soit le passage du gris au blanc, survient entre l’âge de 12 à 16 ans. Mirapakon est donc né avant 1979.

En été, Mirapakon est habituellement observé dans la portion nord de l’estuaire, entre Tadoussac et Les Bergeronnes, ou dans la rivière Saguenay. Il se trouve régulièrement dans des troupeaux composés exclusivement d’adultes mâles.

Sa forte taille, ses habitudes et ses fréquentations suggèrent de toute évidence que Mirapakon est un mâle. Il est membre d’un des deux réseaux de mâles qui utilisent régulièrement le fjord du Saguenay. On connaît un troisième réseau de mâles, les « Downstream boys », qui utilise la même portion de l’estuaire, mais qui évite le Saguenay. Même si leurs territoires se chevauchent, les individus d’un réseau côtoient très peu les mâles des autres réseaux.

À l’intérieur de ces réseaux, les bélugas ont tendance à former des bandes de compagnons stables. Les compagnons les plus réguliers de Mirapakon sont Jetstream, DL0295, DL0269 et DL0159. Ces associations, qui s’établissent progressivement à l’âge adulte, sont possiblement importantes pour la vie reproductive des bélugas.

La suite de l’histoire de Mirapakon nous apprendra beaucoup sur l’évolution de la vie sociale des bélugas. C’est en comprenant comment vivent les bélugas que nous serons en mesure de mieux les protéger.

Observé régulièrement avec...

Historique des observations dans l’estuaire

1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020

Années pendant lesquelles l’animal n’a pas été observé Années pendant lesquelles l’animal a été observé

Dernières nouvelles

Peu de vent et quelques rares rides sur l’eau : la visibilité est idéale, aujourd’hui, pour observer les bélugas depuis le belvédère de la baie Sainte-Marguerite, dans le parc national du Fjord-du-Saguenay. Des dos blancs et gris crèvent la surface sombre du Saguenay. L’appareil photo crépite : nous cherchons à photographier le flanc de tous les individus présents, afin de mieux docu- menter et comprendre les interactions entre ces différentes classes d’âge, réunies ici. Parmi les gros dos blancs, nous remarquons une crête dorsale marquée de trois encoches, c’est Mirapakon! Que fait-il en compagnie de femelles suitées de jeunes bleuvets et d’autres mâles ? Nous aimerions bien le savoir, c’est pourquoi nous les observons avec attention. Pendant près de quatre heures, plu- sieurs groupes se mélangent, interagissent et communiquent. Une quarantaine d’individus au total, preuve que ce lieu est une zone stratégique pour les bélugas. Lorsque le gros du troupeau finit par redescendre le Saguenay, Mirapakon est trop occupé à batifoler, plonger et peut-être chasser… Il ne s’aperçoit qu’un peu tard qu’il est resté seul, en arrière, et file à bonne vitesse pour rattraper le groupe.

Nous profitons des belles conditions météo pour aller visiter le secteur aval où l’on rencontre régulièrement des troupeaux de mâles. Nous croisons la route de Mirapakon au large de l’île aux Basques. Il se trouve dans un troupeau d’une soixantaine de bélugas, en majorité des adultes mâles et quelques individus gris. Le troupeau est divisé en une dizaine de groupes d’environ six à quinze bélugas. Nous y reconnaissons également les mâles JP, DL0269 et DL0370.

Les animaux sont dispersés et très actifs. Certains bélugas sortent la tête en surface, comme pour nous espionner, d’autres crachent de l’eau. Ils nagent de façon dynamique et directionnelle et tout à coup s’arrêtent, plongent et remontent plusieurs fois au même endroit. Ils s’alimentent probablement. La rencontre avec Mirapakon est également très riche sur le plan sonore. Nous entendons toutes sortes de vocalises, des grincements de porte, des sifflements et bien d’autres. Le béluga porte bien son surnom de canari des mers!

Nous sommes à la croisée du Saguenay et de la voie maritime du Saint-Laurent, au large des dunes de Tadoussac. DL0204 est dans un troupeau d’une quarantaine d’individus, comprenant des adultes et des jeunes. Il nage en compagnie d’un autre mâle connu, DL0370, qui est lui aussi un membre d’un des deux réseaux de mâles du Saguenay. L’ensemble des bélugas nagent dans toutes les directions, probablement à la recherche de nourriture, puis quelques individus du troupeau vocalisent à la surface. Au loin, on remarque deux groupes de gros individus, assurément des mâles, qui nagent en ligne droite vers l’amont du fleuve.

Notre bateau se trouve au large de la rivière des Grandes Bergeronnes. La visibilité est excellente. Au début de la rencontre, une dizaine d’adultes sont dispersés un par un. En moins d’une heure, ils sont rejoints par une quarantaine d’autres adultes. Des groupes, comptant jusqu’à une dizaine d’individus nageant côte à côte, se sont formés. Ils effectuent des changements de direction fréquents qui suggèrent qu’ils sont à la recherche de nourriture. DL0204 est identifié en compagnie de Vita, Frima et DL0014.

 

À bord du Bleuvet, nous observons à l’embouchure du Saguenay un troupeau comptant une trentaine de bélugas. Nous sommes à la queue du troupeau et remontant tranquillement vers la tête, en prenant soin de photographier chacun des individus. Un des bélugas a de belles marques : c’est Mirapakon. Il nage en compagnie de sept autres bélugas. Lors de cette rencontre, nous avons aussi pu reconnaitre John A. Macdonald, DL0370, DL1995, DL0248, Jetstream, GraCy, Stanley, DL2214 et Or Blanc.

Le parrain

Les enduits MIRAPAKON Inc. a adopté Mirapakon (2017).

MIRAPAKON produit des peintures antisalissures et des revêtements protecteurs spécialisés sans biocides qui sont respectueux de l’environnement.