Un texte d’Audrey Tawel-Thibert

Un corps massif d’environ 2 m de long, un pelage gris sombre et une tête rappelant celle d’un cheval : voilà les attributs physiques principaux du phoque gris. De nombreux troupeaux composés de dizaines d’individus sont remarqués ces derniers temps lors des croisières et sont même aperçus à partir de sites terrestres. Leurs bêlements, expirations profondes par les nasaux et grognements caractéristiques de ces pinnipèdes, annoncent souvent leur présence avant même qu’on ne les voie.

Tantôt en déplacement, tantôt en train de se délecter de poissons, de mollusques et de crustacés dans les barres de courant, les phoques gris sont des visiteurs annuels de l’estuaire, et peuvent être observés ici entre le printemps et l’automne. Ils pratiquent « l’alimentation sociale », se rassemblant en groupes pour chasser leurs proies. Le chahut que les phoques gris produisent amuse petits et grands, et leur comportement inquisiteur fait le bonheur des photographes.

Actualité - 18/8/2017

Collaboration Spéciale

Articles recommandés

Après des siècles de déclin, enfin de bonnes nouvelles pour les phoques moines

Nommés phoques moines en raison d’une vague ressemblance avec les moines portant une robe noire, ces animaux ont toujours été…

|Actualité 24/4/2025

Un premier rorqual hybride dans le Saint-Laurent

Après avoir suscité la curiosité l’été dernier dans l’estuaire, un rorqual commun à l’apparence trompeuse a de nouveau attiré l’attention.…

|Actualité 17/4/2025

Les épaulards de l’Est canadien, les grands méconnus de l’Atlantique

Considérés comme des nuisances par les baleiniers et les pêcheurs, des mangeurs de baleines, des monstres sanguinaires, ou encore de…

|Actualité 6/2/2025