«Presque en direct», souligne Robert Michaud alors qu’il appelle l’équipe de Baleines en direct le 8 avril. En effet, à peine une heure plus tôt, il avait aperçu un béluga au large de sa maison aux Bergeronnes. Une semaine plus tôt, des voisins avaient également vu une dizaine de bélugas depuis ce promontoire.
Vivant aussi dans une maison qui surplombe l’estuaire, une résidante de Saint-Simon-de-Rimouski au Bas-Saint-Laurent remarque un groupe de bélugas dispersés le 30 mars. Certains individus semblent plus foncés et de plus petite taille, des jeunes probablement. À la naissance, les bélugas sont bruns. Dans leur deuxième année, ils deviennent bleu gris. Vers l’âge de deux ans jusqu’à 12 à 16 ans, ils sont gris et tendent progressivement vers le blanc.
Le 4 avril, un collaborateur des Escoumins découvre un groupe de plusieurs bélugas au large de sa résidence. Au moment où il nous décrit cette observation, ce pilote navigue au large de Cap-Chat en Gaspésie. Devant lui, le Saint-Laurent à perte de vue, mais pas de souffle de baleine. Jusqu’à maintenant, il n’a vu aucun grand rorqual. Ayant passé les derniers mois dans le golfe à faire du pilotage de glace, un service utilisé principalement par les navires étrangers dont les capitaines ont peu d’expérience à naviguer dans ces conditions, il a surtout vu de la glace!
Le 28 mars, notre collaboratrice de Franquelin en Côte-Nord n’arrive pas à terminer son décompte de phoques du Groenland tellement ils sont nombreux et avec autant de goélands marins autour d’eux. Son estimation: une centaine de phoques sont présents.
Pour en savoir plus :
Sur les bélugas du Saint-Laurent