Le Jour de la Terre, célébré le 22 avril, est une occasion d’agir pour la planète et de souligner les succès en protection de l’environnement. Mais pour atteindre des objectifs enviables, on doit agir en ce sens toute l’année.

Une année de mobilisation

Depuis quelques mois, de nombreuses initiatives citoyennes de protection de l’environnement émergent au Québec et ailleurs dans le monde.

En 1970, lors du premier Jour de la Terre, des universitaires s’étaient mobilisés contre la pollution aux États-Unis. Aujourd’hui, on assiste à une grève étudiante pour climat : tous les vendredis depuis aout 2018, des étudiants protestent contre l’inaction des gouvernements dans la lutte aux changements climatiques. Le 15 mars, des étudiants dans 123 pays ont participé à cette action.

Au Québec, le Pacte pour la Transition a vu le jour en décembre dernier. L’objectif est d’allier les actions individuelles, par un engagement personnel et volontaire, avec l’implication du gouvernement, par la règlementation environnementale. Le Pacte propose entre autres un projet de loi visant à assurer l’atteinte des cibles de réduction de gaz à effets de serre, une idée déjà mise en place ailleurs dans le monde.

« Chaque espèce est menacée »

C’est le message principal du Jour de la Terre en 2019 au Québec : les changements climatiques auront des effets sur l’ensemble des écosystèmes, menaçant ainsi la biodiversité. Et les baleines ne seront pas épargnées.

Réchauffement des eaux, manque d’oxygène, acidification : les conséquences sur le milieu marin modifient la chaine alimentaire, ce qui a un impact potentiellement dramatique sur la survie des baleines. Outre les changements climatiques, les baleines sont aussi menacées par les déchets plastiques, la contamination des océans et le trafic maritime grandissant.

Pour vous joindre au mouvement, participez à l’une des nombreuses activités, organisées dans plusieurs régions du Québec, parlez-en autour de vous et agissez chaque jour pour l’environnement.

Actualité - 16/4/2019

Jeanne Picher-Labrie

Jeanne Picher-Labrie a rejoint l’équipe du GREMM en 2019 comme rédactrice à Baleines en direct et naturaliste au Centre d’interprétation des mammifères marins. Baccalauréat en biologie et formation en journalisme scientifique en poche, elle est de retour en 2021 pour raconter de nouvelles histoires de baleines. En se plongeant dans les études scientifiques, elle tente d’en apprendre toujours plus sur la mystérieuse vie des cétacés.

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