Les eaux du Saint-Laurent accueillent ces derniers jours une diversité de mammifères marins, mais les rorquals à bosse sont particulièrement en vedette en Gaspésie, sur la Côte-Nord et même dans l’embouchure du Saguenay!
Le 30 juin, la Station de recherche des Îles Mingan (MICS), qui travaille en mer actuellement dans la baie de Gaspé, annonçait que 20 rorquals à bosse avaient été identifiés dans ce secteur depuis le début de la saison. Parmi ceux-ci, on retrouve Darkstar, Fleuret, Tingley, Bolt, Chalk, Quill, Easy Rider, Boom Boom River, Spines, Leprechaun, Irisept et Splish, une des deux premières baleines identifiées par le MICS en 1980. Le 24 juin dernier, un des rorquals à bosse a été vu avec des marques d’empêtrement sur le dos et le pédoncule. La baleine a été revue le lendemain, avec un comportement normal, en alimentation près de la côte. Des croisiéristes rapportaient aussi récemment des comportements fort impressionnants de rorquals à bosse qui s’élançaient dans les airs et frappaient l’eau de leurs nageoires, de quoi en mettre plein la vue aux visiteurs!
Même chose du côté de Tadoussac; le jeune rorqual à bosse observé depuis la mi-mai, le baleineau de Fleuret, a fait des heureux le 1er juillet alors qu’il a fait une incursion dans le fjord du Saguenay. Il a pu y être observé plus d’une heure, frôlant la berge près du Centre d’interprétation des mammifères marins et respirant à quelques reprises près des traversiers. Le jeune n’a jamais montré la queue, mais les observateurs postés au Centre d’interprétation et d’observation de Pointe-Noire ont pu le voir sauter complètement hors de l’eau près de 10 fois plus vers le large.
En Minganie, malgré la météo qui n’est pas toujours clémente, des animaux ont été repérés dans les îles et près de la côte. Six rorquals à bosse y sont présents, dont Pythagore. Les autres n’ont pas été encore identifiés, mais l’analyse des photos permettra sans doute de les reconnaître. Les premiers rorquals communs de la saison ont été vus le 25 juin dernier. Les rorquals communs se comptent d’ailleurs par dizaines dans l’estuaire et le golfe.