Le 24 février, on rapportait à Urgences Mammifères Marins la présence d’une masse noire dérivant au large de la péninsule gaspésienne. Les jours suivants, cette masse s’est avérée être un grand rorqual mort à la dérive, possiblement un rorqual bleu, une espèce en péril. Un nouveau signalement reçu et confirmé date du 26 février. Un appel aux riverains a été lancé afin de localiser cette carcasse d’intérêt pour la science. Depuis le 28 février, la carcasse est hors de vue.
Mise à jour – 28 février 2017: Une autre mention d’une masse foncée collée sur le Rocher Percé.
Après qu’un appel à la vigilance a été lancé aux bénévoles d’Urgences Mammifères Marins ainsi qu’aux riverains curieux et intéressés par la situation, un internaute a fait parvenir lundi soir, le 27 février, des photos montrant une masse noire collée sur le grand Rocher, semblable à cette carcasse qui avait été vue la veille dans le secteur de Percé. Un bénévole s’est porté volontaire pour aller valider la situation en fin de journée mardi. Posté à la pointe du Mont-Joli, il n’a pu voir aucune carcasse dans les eaux gaspésiennes.
Selon les chercheurs de Pêches et Océans Canada, les vents annoncés pour les prochains jours risquent de balayer la glace hors du golfe Saint-Laurent et probablement du même coup, d’emporter la carcasse vers le sud. Les équipes en patrouille aérienne pourraient, avec de la chance, la repérer dans les prochains jours.
27 février 2017
Les signalements fusent de part et d’autre depuis trois jours: une carcasse de rorqual dérive le long de la côte de la péninsule gaspésienne. La coloration foncée et uniforme laisse croire qu’il pourrait s’agir d’un rorqual bleu. Vendredi après-midi, elle était visible de L’Anse-au-Griffon. Elle se trouvait samedi au large du secteur Coin-du-Banc et hier soir dimanche, elle a été photographiée dans les glaces à partir de la rive de Belle-Anse à Percé.
Mais qu’est-ce que ce ballon?
Ce qui a attiré l’œil des premiers témoins est une grosse masse noire, comme un immense ballon déposé sur les glaces! Les baleines mortes flottent habituellement sur le dos et, sous l’action des gaz de décomposition, la poche ventrale des rorquals, comme un accordéon, se distend et se gonfle.
Qu’adviendra-t-il de la carcasse?
Comme il est soupçonné qu’il s’agisse d’un rorqual bleu, une espèce en péril, le ministère Pêches et Océans (MPO) Canada a été informé de la situation. Les chercheurs du MPO pourraient profiter d’une reconnaissance aérienne prévue cette semaine dans le cadre d’un projet dédié aux phoques du Saint-Laurent pour valider et documenter la situation. Ces informations seront nécessaires pour décider si une intervention est nécessaire et possible.
Plusieurs observateurs ont les yeux rivés sur le large dans la grande région de la Gaspésie. Peut-être la carcasse finira-t-elle par s’échouer sur le rivage, ce qui faciliterait une intervention, ou peut-être sera-t-elle entrainée par les glaces vers le golfe?
Au moment de mettre ce texte en ligne, aucune observation de la carcasse n’avait été rapportée au 1-877-7baleine (1-877-722-5346) dans la matinée de lundi. Une histoire à suivre.