Temps maussade, mais fleuve très calme ce 29 octobre, tandis que je m’embarque sur le Grand fleuve pour une excursion aux baleines.
Dès le début de la sortie, nous voyons quelques petits rorquals dans l’embouchure du Saguenay et plus au large de Tadoussac. Nous croisons également la route d’une dizaine de bélugas et de deux rorquals communs bien peu dynamiques (période de repos, sans doute)…
Puis, je repère au loin un autre souffle. Je regarde aux jumelles, et crois d’abord observer deux rorquals à bosse l’un devant l’autre avant de m’apercevoir en focalisant sur la dorsale que me voici en présence d’un cachalot!
Nous nous approchons. Plus de doutes possibles: souffle puissant expulsé vers la gauche de l’animal (son évent est positionné sur la gauche), dorsale caractéristique, plis sur les flancs, allure d’un animal venant d’un autre temps…
Nous sommes devant les dunes de Tadoussac et nous admirons cet être impressionnant.
Durant la petite heure passée près de lui, le cachalot n’a jamais montré sa caudale. Il effectue de longues séquences de respiration: entre 10 et 15 ventilations, puis des plongées certainement peu profondes de 10 à 15 minutes.
Un individu cachalot a été vu plus tôt cet été. Est-ce le même? L’analyse des dorsales nous apportera sans doute la réponse.
Un visiteur bien rare dans notre secteur et une sortie au large inoubliable.