Car dans la « queue » des baleines, soit les deux lobes la constituant, il n’y a pas d’os, mais plutôt des tissus fibreux, des muscles puissants et des tendons quasi inextensibles, procurant ainsi une solidité extraordinaire à cette queue.
Juste avant la queue, on retrouve le pédoncule, qui relie la queue à la colonne vertébrale, et qui est constitué d’une masse musculaire très développée et rattachée aux vertèbres caudales. C’est le mouvement vertical du pédoncule qui propulse les baleines. Il s’agit d’un fort propulseur, qui, pour le rorqual bleu, est comparable à un moteur d’environ 500 chevaux qui génère une poussée, tant vers le haut et que vers le bas. Et sur les dix à quinze premières vertèbres caudales, il y a une série d’os en « Y », les chevrons, qui protègent les vaisseaux sanguins de l’écrasement lors des mouvements de la queue.