Contrairement aux eaux limpides des mers chaudes du Sud, où la visibilité permet l’observation, les eaux froides du Saint-Laurent, riches en nutriments et en plancton, sont d’une grande turbidité et le maximum de visibilité est de 10 à 15 mètres. Donc, pour voir une baleine, il faudrait pratiquement avoir le nez sur elle… Or, le Règlement sur les activités en mer dans le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent stipule qu’il est interdit de pratiquer la plongée ou la natation à moins de 200 m d’un cétacé ou de 400 m d’un mammifère marin en péril comme le béluga et le rorqual bleu. Cette mesure vise à limiter le dérangement des animaux. Ailleurs dans le Saint-Laurent, un code d’éthique volontaire recommande le même comportement que dans les limites du parc marin. Pêches et Océans Canada interdit également d’importuner les mammifères marins. Mais il survient parfois des rencontres inattendues, comme le récit d’un béluga qui passait près de plongeurs aux Escoumins ou celui d’un plongeur saisi par sa rencontre sous-marine avec un petit rorqual à Baie-Comeau. Des observations remarquables, mais rarissimes.
Si la plongée avec les baleines ne se pratique pas dans le Saint-Laurent, il existe tout de même d’excellents sites de plongée. Les activités sont toutefois axées vers l’observation des organismes des fonds marins comme les anémones, les concombres de mer, les étoiles de mer, etc. ; une autre richesse du Saint-Laurent!
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