Irisept

Rorqual à bosse

ligne décoration
  • Numéro d’identification

    H492

  • Sexe

    Femelle

  • Naissance

    Inconnue

  • Connu depuis

    1997

Ses traits distinctifs

Irisept doit son nom à la forme d’iris noir et au petit « 7 » blanc situés respectivement sur le lobe droit et vers le centre de sa queue. On la reconnait également à la forme particulière de sa nageoire dorsale, qui semble tronquée, et au relief prononcé de certaines vertèbres dans la région du pédoncule. La drôle d’empreinte évoquant une pomme de pin qu’elle arbore sur son flanc droit lui a par ailleurs valu le surnom de « Cocotte ».

Irisept a été vue en 2017 avec un veau, une première en 20 ans d'observations. Ce rorqual à bosse fait partie des 121 identifiés durant l'été 2017. © GREMM

Son histoire

Irisept est plutôt une adepte du golfe. Photographiée pour la première fois en 1997, au fil du temps, on l’a souvent observée en Minganie, en Gaspésie et au large de Sept-Îles.

En 2012, elle a été équipée d’une balise télémétrique dans le cadre du projet pilote du GREMM et de Pêches et Océans Canada concernant l’alimentation des rorquals dans le parc marin Saguenay–Saint-Laurent. Le 20 aout 2012, elle s’est alimentée à une profondeur estimée entre 15 et 20 m, alors que l’équi­pe de Parcs Canada recensait la présence de krill près de la surface.

Irisept a été aperçue avec un baleineau au large de la Gaspésie en 2017. C’était la première fois qu’on la voyait avec un nouveau-né en 20 ans de rencontres !

Historique des observations dans l’estuaire

2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2023
2024

Années pendant lesquelles l’animal n’a pas été observé Années pendant lesquelles l’animal a été observé

Dernières nouvelles issues des publications Portrait de baleines

Son arrivée dans le Saint-Laurent il y a quelques semaines aura fait jaser : certaines personnes privilégiées ont aperçu Irisept en pleine alimentation de surface, sa bouche gonflée remplie d’eau salée et de krill. Ce comportement d’alimentation est l’une des multiples techniques qu’utilisent les rorquals à bosse pour se nourrir. Connue depuis 1997, la femelle rorqual à bosse s’est aventurée pour la première fois dans l’estuaire en 2003. L’été dernier, l’équipe de recherche du GREMM a capté des images d’Irisept avec un drone, dans le cadre d’un projet visant à évaluer la condition physique des grands rorquals fréquentant le Saint-Laurent. Ces images permettent également de recenser les marques d’empêtrement et de collision et assurent une meilleure compréhension de l’impact des activités humaines sur ces individus.

Parlant de marques : ce sont les patrons de coloration sur la nageoire caudale d’Irisept qui lui ont valu son nom. dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, la communauté surnomme toutefois cet individu Cocotte, en raison d’un motif en forme de pomme de pin visible sur son flanc droit. Ainsi, bien que certaines baleines aient des noms « officiels », cela n’empêche pas les observateurs et observatrices d’attribuer des surnoms à certaines baleines. Après tout, même les humains s’attribuent de petits noms!

Depuis le début de l’été, Irisept a été vue à plusieurs reprises dans l’estuaire avec un baleineau à ses côtés. Cette association prolongée permet de confirmer qu’elle est à nouveau maman! En 2017, Irisept avait suscité la surprise, car c’était alors la première fois qu’elle amenait un veau dans le fleuve Saint- Laurent en 20 années d’observations. En effet, elle a été photographiée pour la première fois en 1997 en Minganie. Elle a été aperçue pour la première fois dans l’estuaire en 2003, mais c’est une habituée du golfe. Son veau et elle ont d’ailleurs été vus aux iles Mingan il y a 2 semaines. Ils sont maintenant de retour dans l’estuaire.

Avant de devenir mère, Irisept a eu une brève carrière en tant que sujet de recherche pour un projet du GREMM et de Pêches et Océans Canada. En effet, à l’été 2012, des scientifiques l’ont équipée d’une balise télémétrique pour étudier l’alimentation des rorquals dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. Toutefois, la balise à ventouse n’a tenu que 2 h 44 min! Elle nous a tout de même permis d’apprendre qu’Irisept avait plongé à une profondeur de 15 à 20 mètres alors que l’équipe de Parcs Canada avait remarqué la présence de krill près de la surface. La pose de balises télémétriques permet d’obtenir de précieuses données, entre autres sur la vitesse d’une baleine, le moment où elle mange, ou encore la profondeur de sa descente.

Irisept, surnommée Cocotte, est une femelle qui fréquente surtout le golfe du Saint-Laurent. Elle a été observée pour la première fois en 1997. Dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, on l’a observée à quelques reprises. On la reconnaît grâce à son patron de coloration noir et blanc derrière sa queue. Sur le lobe droit, on trouve une tache en forme d’iris noir et, au centre de la queue, un petit chiffre 7 en blanc, d’où son nom: Irisept. Son surnom Cocotte lui vient d’une empreinte sur le flanc droit qui ressemble à une pomme de pin. On la distingue aussi par sa nageoire dorsale tronquée et ses vertèbres apparentes près du pédoncule.

En ce moment, Irisept n’est pas dans l’estuaire. Elle se trouve en Gaspésie où sont aussi observés les rorquals à bosse Siam, Gaspar et Whip.

Du côté de l’estuaire, la 4e année du projet de suivi des grands rorquals, mené par MPO en collaboration avec le GREMM, débutait cette semaine. Ce projet vise à documenter l’activité des baleines sous la surface de l’eau et leur «menu» dans le parc marin. En parallèle des suivis télémétriques, l’équipe de Parcs Canada tente de découvrir l’identité et la concentration des proies dans la colonne d’eau avec l’aide d’un échosondeur. En 2012, Irisept a été l’une des baleines suivies par l’équipe MPO-GREMM. Ils avaient alors suivi une alimentation du géant entre 15 et 20 mètres de profondeur.

Irisept est plutôt un rorqual à bosse du golfe, photographiée tantôt en Gaspésie, tantôt à Mingan ou à Sept-Îles, et ce depuis 1997. Dans le parc marin, on l’a vue en 2003 et 2004, puis en 2012, et la voilà de retour. Elle s’est beaucoup déplacée cet été, puisque le MICS l’a photographiée à Gaspé au début mai, qu’elle est venue dans l’estuaire à la fin juin, pour repartir rapidement et resurgir le 17 août!

Son nom officiel, attribué par le MICS, responsable du catalogue des rorquals à bosse du Saint-Laurent, fait référence à certains détails du patron de coloration noir et blanc sur la face ventrale de sa queue : un iris noir sur le lobe droit et un petit 7 blanc vers le centre. Mais, sur le terrain, on se fie souvent à d’autres caractéristiques pour la reconnaître : une nageoire dorsale qui semble tronquée, des vertèbres très apparentes au niveau du pédoncule, et cette drôle d’empreinte sur le flanc droit, qui rappelle une pomme de pin, d’où son surnom de « Cocotte ».

En 2012, elle avait fait partie des baleines équipées d’une balise télémétrique dans le cadre du projet pilote du GREMM et de Pêches et Océans Canada sur l’alimentation des rorquals dans le parc marin. Le 20 août 2012, elle s’était alimentée entre 15 et 20 m de profondeur, alors que l’équipe de Parcs Canada recensait la présence de krill près de la surface. Le projet se poursuit cette année : cinq baleines ont été suivies jusqu’à présent en 2013.

Le rorqual à bosse récupère bien des excès de la chasse au XXe siècle : les populations seraient en croissance à peu près partout sur la planète. Bonne nouvelle! Plusieurs scientifiques croient d’ailleurs que c’est ce qui explique la présence grandissante de cette espèce dans le parc marin.

Dans la région, on la surnomme Cocotte. Bien connue du MICS, elle a un joli nom officiel : Irisept. « Iris » pour la forme noire sur son lobe droit, et « sept » pour le 7 blanc dans la région centrale de la queue. On remarque aussi que le bout de sa nageoire dorsale a une forme particulière, comme si elle était tronquée.

Photographiée pour la première fois dans le golfe en 1997, elle a été biopsiée en 2000 : il s’agit d’une femelle. Au fil des ans, elle a été photographiée à Mingan, en Gaspésie et à Sept-Îles. Son dernier passage dans le parc marin remonte à 2004. Cette année, elle a été photographiée en Gaspésie au début juin, avant d’arriver dans notre secteur le 12 juillet. Le 15 juillet, elle a passé une grande partie de la journée en compagnie de Siam.

Elle n’a jamais été observée avec un jeune. Pourtant, elle a été photographiée presque tous les ans par le MICS et ses collaborateurs depuis 1997. Or, chez le rorqual à bosse, le lien entre la mère et son jeune demeure étroit pendant environ un an, contrairement aux autres espèces de rorquals. Autrement dit, si un rorqual commun femelle n’a jamais été vue avec un jeune dans son aire d’alimentation estivale, on peut supposer que c’est en raison du sevrage hâtif : son jeune est indépendant avant l’été. Mais une femelle rorqual à bosse qui donne naissance pendant l’hiver sera nécessairement accompagnée de son jeune l’été suivant. Que se passe-t-il donc avec Irisept? Mystère…

Comment choisir le nom d’un rorqual à bosse? On s’inspire du dessin sous sa queue, et non de marques ailleurs sur le corps, du nom de sa mère ou d’autres détails de sa vie. Le nom ne doit pas déjà être donné à un autre individu. Dans le parc marin, le nom est souvent attribué suite à un concours organisé en collaboration avec le MICS.