DL3026

Béluga

ligne décoration

En cours d'adoption les élèves du programme d’éducation internationale (PEI) de la Polyvalente Chanoine Armand Racicot

  • Numéro d’identification

    DL3026 (anciennement DL9039)

  • Sexe

    Mâle

  • Naissance

    Vers 2000

  • Connu depuis

    2010

Ses traits distinctifs

DL3026 a une belle tache grise sur le flanc droit.

Flanc droit, 2011
Flanc gauche, 2011
Flanc droit, 2013
Flanc gauche, 2013
Flanc droit, 2015

Son histoire

DL3026 est un individu récemment ajouté à notre album de famille, nous le connaissons seulement depuis 2010. Par la suite, nous l’avons aperçu en 2011, 2013, 2015 et 2016. La première fois que nous l’avons observé, nous l’avons considéré comme un jeune gris. Lors des rencontres de 2013 , sa peau était encore grise, mais très pâle. Depuis 2015, nous le considérons totalement blanc. Le changement de couleur chez les bélugas, soit le passage du gris au blanc, survient entre l’âge de 12 et 16 ans. DL3026 serait donc né au début des années 2000.

Pour l’instant, on ne peut définir le réseau de mâles et les compagnons fidèles de DL3026. En effet, il existe une forme de ségrégation sexuelle chez les bélugas. En été particulièrement, les mâles et les femelles vivent séparément et fréquentent des secteurs différents. On connait trois réseaux de mâles: deux sillonnent le fiord du Saguenay et la tête du chenal Laurentien, un autre — qu’on surnomme les « Downstream boys » — utilise la tête du chenal Laurentien et la portion aval de l’estuaire. Même si leurs territoires se chevauchent, les individus d’un réseau côtoient très peu les mâles des autres réseaux.

À l’âge adulte, les mâles ont tendance à former des bandes de compagnons stables. Ces associations, qui s’établissent progressivement à l’âge adulte, sont possiblement importantes pour la vie reproductive des bélugas.

La suite de l’histoire de DL3026 nous en apprendra beaucoup sur l’évolution de la vie sociale des bélugas. Par exemple, quel secteur préfèrera-t-il en vieillissant? Qui seront ses compagnons de vie? C’est en comprenant comment vivent les bélugas que nous serons en mesure de mieux les protéger.

Observé régulièrement avec...

Historique des observations dans l’estuaire

2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020

Années pendant lesquelles l’animal n’a pas été observé Années pendant lesquelles l’animal a été observé

Dernières nouvelles

De bonnes vagues balancent le Bleuvet, notre principal bateau de recherche. Aujourd’hui, nous tenterons de poser une balise acoustique sur un béluga pour enregistrer ses communications ainsi que ses mouvements. Or, dans une telle houle, l’approche de bélugas ne sera pas évidente. Nous allons donc voir si les conditions sont plus propices à l’abri des falaises du fjord du Saguenay. Bonne nouvelle pour nous, des bélugas se trouvent dans le secteur. Installé sur le toit du bateau, l’assistant de recherche dénombre aux jumelles les individus : il y en a au moins 30, avec plusieurs jeunes et un à deux veaux. Le troupeau se divise en plu- sieurs petits groupes. Certains ne comportent que des mâles adultes, d’autres des jeunes et des femelles. Nous commençons à les photographier, tandis que Michel Moisan, notre technicien sénior, prépare sa perche et sa balise au cas où un béluga viendrait assez près du bateau pour l’en munir. Hélas, même si nous parvenons à reconnaitre DL9039, il reste trop loin pour que nous puissions lui mettre le petit espion temporaire.

Première journée de la saison de recherche pour l’équipe à bord du Bleuvet! Nous essayons aujourd’hui de poser une balise sur un béluga, pour enregistrer ses communications et ses comportements. C’est dans ce contexte que nous croisons la route de DL9039, en compagnie d’une trentaine d’individus, dont Pascolio et Dimitri. Un béluga vient même inspecter le bateau de recherche et nous avons alors l’occasion de le «tagguer»!

Notre petite balise est munie d’un émetteur nous diffusant des séries de «BIP» lorsqu’elle fait surface. À l’aide d’une antenne et d’un récepteur, nous cherchons des yeux le béluga dont les remontées à la surface concordent avec les signaux sonores. Le tout en gardant une bonne distance pour ne pas modifier son comportement.

Après quelques heures, une série de «BIP» continus indique que la balise est tombée de son dos. Nous la localisons en suivant l’intensité du signal et la récupérons afin d’extraire les précieuses données qu’elle contient. L’équipe de Véronique Lesage de Pêches et Océans Canada pourra alors avancer dans ses recherches.

Le Bleuvet, le bateau de recherche du GREMM, se trouve au large des Escoumins. Nous observons ce que nous croyons d’abord être un troupeau de huit individus, avant de découvrir qu’ils sont plutôt 15 bélugas! Parmi eux se trouvent des adultes et quelques animaux gris très pâle, dont DL9039.

Les animaux vont dans toutes les directions, même qu’on dirait qu’ils tournent en ronds. Des individus apparaissent à la proue du bateau avant de plonger et de ressortir à la poupe. Leurs plongées sont courtes. Que font-ils? Leur comportement est difficile à analyser. Mais leur présence près du bateau nous permet de prendre deux biopsies! Dans ces quelques milligrammes de gras se cache le secret de leur génétique.

Le parrain

Les élèves du programme d’éducation internationale (PEI) secondaire 1, des cohortes de 2017 à 2023, de la Polyvalente Chanoine Armand Racicot, à St-Jean-sur-Richelieu adoptent DL3026 (en cours depuis 2018).