Oméga
Rorqual commun
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Numéro d’identification
Bp929
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Sexe
Femelle
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Naissance
Inconnue
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Connu depuis
1986
Ses traits distinctifs
Oméga est un rorqual commun reconnaissable par la tache blanche bien visible formant le symbole de l’infini (ou un “8”) qui se trouve sur son évent, du côté droit. Sa nageoire dorsale est un peu courbée et porte une légère encoche à la base apparue en 2015.
Son histoire
La présence d’Oméga dans le parc marin est plutôt irrégulière. Même si l’on connait cet individu depuis 1986, il a passé plusieurs années sans être observé ou identifié, de 1999 à 2005. En 2019, Bp929 a reçu le nom d’Oméga. Ce nom a été choisi par des capitaines, des naturalistes et des chercheurs et chercheuses.
Historique des observations dans l’estuaire
Années pendant lesquelles l’animal n’a pas été observé Années pendant lesquelles l’animal a été observé
Dernières nouvelles issues des publications Portrait de baleines
Elle est arrivée tôt, cette année! Bp929, surnommée Oméga, a été observée pour la première fois dans l’estuaire dès le 16 mai. Des photos prises par Renaud Pintiaux ont permis à l’équipe de recherche du GREMM de reconnaitre Oméga grâce à ses marques distinctives. La photo-identification est une méthode non-invasive qui s’appuie sur les marques naturelles pour identifier chaque individu. Pour Oméga, c’est une tache blanche à droite de son évent formant le symbole de l’infini et une encoche à la base de sa nageoire dorsale qui nous permettent de la reconnaitre. Depuis 2021, elle porte aussi des marques d’empêtrement sur son pédoncule, à la base de sa nageoire caudale.
La photo-identification permet de suivre une baleine à travers le temps et l’espace, d’estimer l’abondance d’une espèce et d’en apprendre plus sur ses migrations et ses comportements. Ainsi, Oméga est connue depuis 1985. Sa présence dans le parc marin est toutefois irrégulière : elle n’a jamais été observée ici plus de trois saisons d’affilée. Elle a d’ailleurs été absente de l’estuaire pendant sept ans, de 1999 à 2005. En 2019, elle a été baptisée Oméga par vote populaire des capitaines, naturalistes et chercheurs lors de l’épluchette de blé d’Inde de fin de saison.
Ça y est! Bp929 a un nom. Le nom de cette femelle a fait l’objet d’un vote par courriel et en présence lors de la traditionnelle épluchette de blé d’Inde du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins. Les noms Cosmic, Thanos, Sans Fin, Infini, Papillon, Oméga, Galapagos et Estuaire ont été proposés par des capitaines, des naturalistes, des chercheurs et des assistants de recherche. Finalement, c’est Oméga qui a reçu le plus de votes.
Bp929 est un rorqual commun reconnaissable par la tache blanche bien visible formant le symbole de l’infini (ou un “8”) qui se trouve sur son évent, du côté droit. Sa nageoire dorsale est un peu courbée et porte une légère encoche à la base apparue en 2015.
Bp929 est arrivée dans le parc marin au début du mois d’aout et fait partie des rorquals communs qui sont observés en groupe de 6 individus au large de Tadoussac.
L’abondance et la disponibilité des poissons et des invertébrés (ou des proies) sont les principaux influenceurs de la distribution des rorquals l’été. Les préférences alimentaires sont variables d’une espèce à l’autre : zooplancton (krill, copépodes, amphipodes) ou petits poissons (hareng, capelan, lançon, maquereau, etc.).
Le rorqual bleu est plutôt sténophage, c’est-à-dire que son régime alimentaire est très étroit et composé d’un petit nombre de proies différentes. Dans l’Atlantique Nord, ce géant des mers s’alimente de krill, mais plus précisément de trois espèces de krill. Il s’alimente aussi parfois de copépodes. Le rorqual commun, quant à lui, est plus opportuniste et peut varier son alimentation selon les périodes de l’année et les aires d’alimentation qu’il fréquente.
Le contenu stomacal de certains rorquals à bosse de l’hémisphère nord a été analysé et, même si les proies variaient d’un individu à l’autre, l’estomac d’un même animal était rempli d’une seule espèce: hareng, capelan, lançon ou goberge. Certains pourraient même s’alimenter d’organismes benthiques, qui vivent dans le fond marin, ce qui est plus rare pour un rorqual. Les rorquals à bosse ont différentes techniques pour chasser les bancs de poissons dont la plus connue est la formation d’un filet ou d’un rideau de bulles pour concentrer les proies. Ils font aussi parfois claquer leur queue à la surface de l’eau pour effrayer et concentrer les proies. Ainsi leurs « bouchées » sont maximisées.
Les petits rorquals sont les rorquals les plus opportunistes et dont le régime est le plus varié. Ils adaptent leur alimentation en fonction de la disponibilité des proies présentes dans leur environnement, s’alimentant parfois de krill et parfois de poissons. Ils ont tout de même une préférence pour les organismes de niveaux trophiques plus élevés comme les poissons ou proies carnivores. Leurs besoins métaboliques plus élevés demandent ce type de proie qui contient plus d’énergie que du zooplancton.