Ba001, dite « Béatrice »

Petit rorqual

ligne décoration
  • Numéro d’identification

    Ba001

  • Sexe

    Femelle

  • Naissance

    Inconnue

  • Connu depuis

    2006

Photos et informations fournies par le Mériscope

Historique des observations dans l’estuaire

2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015

Années pendant lesquelles l’animal n’a pas été observé Années pendant lesquelles l’animal a été observé

Dernières nouvelles issues des publications Portrait de baleines

En 2011, le Mériscope rassemble ses photos de petits rorquals amassées depuis 2001 pour les cataloguer. Une quantité innombrable ! On commence à répertorier un à un les clichés sélectionnés. Le premier petit rorqual fiché s’appelle tout naturellement Ba001.

Juillet 2015, première semaine du programme de biopsie. Il s’agit du projet de recherche d’Antoine Simond, doctorant en biologie à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM) sur l’étude de l’accumulation et des effets de retardateurs de flamme sur les petits rorquals et les bélugas. De retour au labo, on veut savoir si le prélèvement du jour a été fait sur un petit rorqual connu. Surprise ! C’est Ba001. Voilà que la biopsie révèle aussi que Ba001 est une femelle. Depuis, on la nomme Béatrice.

 

Observations de Béatrice. Mériscope

 

 

Béatrice n’a pas été vue très souvent dans l’estuaire. Elle a été photographiée pour la première fois en 2006, d’abord dans la baie de Mille-Vaches puis à proximité de la pointe à Boisvert. Elle porte alors une marque subtile tout au bout de sa dorsale et une autre en demi-cercle sur le bord arrière. Sa taille et la forme de son aileron dorsal démontrent qu’elle est déjà mature ; elle est donc âgée aujourd’hui d’au moins une vingtaine d’années. Elle a ensuite été prise en photo en 2007, près de l’embouchure de la rivière Portneuf et au large de Saint-Fabien sur la rive sud. Quatre années passent sans que Béatrice soit identifiée à nouveau. Puis, c’est en 2011 qu’on la retrouve, proche de la pointe à Boisvert.

En 2015, elle est biopsiée au large de Longue-Rive. On constate alors que Béatrice a une encoche de plus sur sa nageoire dorsale. Cette entaille aiguë a possiblement été causée par la friction d’un cordage d’agrès de pêche.

« Béa », comme plusieurs de ses congénères, semble apprécier les endroits où la fosse marine remonte abruptement, là où resurgissent les eaux profondes chargées de nourriture. Mais on ne l’a pas revue depuis 2015, ni dans l’estuaire ni dans le parc marin. Nous gardons l’œil ouvert et si vous croisez Béatrice, avisez-nous, ou mieux encore, envoyez-nous une photo !

L’équipe du Mériscope.