Montpetit-Gustave
Béluga
Adopté par les étudiants du Cégep Édouard-Montpetit et les parrains collectifs
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Numéro d’identification
DL0217
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Sexe
Mâle
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Naissance
Avant 1979
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Connu depuis
1991
Ses traits distinctifs
Montpetit-Gustave a une profonde cicatrice dans le flanc droit. Sur le flanc gauche, on remarque un trou.
Son histoire
La première fois que Montpetit-Gustave est photographié, en 1991, il est déjà d’un blanc immaculé. Le changement de couleur chez les bélugas, soit le passage du gris au blanc, survient entre l’âge de 12 à 16 ans. Montpetit-Gustave est donc né avant 1979.
Sa taille forte et ses fréquentations nous laissent croire que Montpetit-Gustave est un mâle. Le doute est levé en 1998 avec les résultats de l’analyse génétique d’une biopsie prélevée sur son dos.
Comme les autres mâles adultes de la population en été, Montpetit-Gustave passe le plus clair de ses étés dans des troupeaux composés essentiellement de mâles. On connait trois réseaux de mâles: deux sillonnent le fjord du Saguenay et la tête du chenal Laurentien, un autre, les «Downstream boys», utilise aussi la tête du chenal et la portion aval de l’estuaire, mais évite la rivière Saguenay. Montpetit-Gustave fait partie de ces «Downstream boys». Jusqu’à aujourd’hui, nous ne l’avons jamais vu dans la rivière Saguenay.
À l’intérieur des réseaux, les mâles forment des bandes de compagnons stables. Les compagnons les plus fidèles de Montpetit-Gustave sont Adhothyus, DL0110 et DL0232. Ces associations s’établissent progressivement et jouent possiblement un rôle dans la vie reproductive des bélugas.
La suite de l’histoire de Montpetit-Gustave nous apprendra énormément sur l’évolution de la vie sociale des bélugas. C’est en comprenant comment vivent les bélugas que nous serons en mesure de mieux les protéger.
Observé régulièrement avec...
Historique des observations dans l’estuaire
Années pendant lesquelles l’animal n’a pas été observé Années pendant lesquelles l’animal a été observé
Dernières nouveles
Le 19 octobre 2009, nous reconnaissons Montpetit-Gustave dans un troupeau d’environ 25 bélugas adultes au large du quai des Bergeronnes. Parmi eux, deux individus font surface le corps couvert de boue. Cette observation nous permet de croire qu’ils ont plongé jusqu‘au fond pour s’alimenter d’organismes benthiques qu’on retrouve enfouis dans les sédiments. Pour attraper ces proies, les bélugas doivent mettre la tête dans la vase! Ils utilisent leur bouche comme un aspirateur.
La succion est leur principal mode de capture des proies. Les dents ne leur servent qu’à croquer les proies, qu’ils avalent sans mâcher. Ils se nourrissent surtout de poissons de fond et d’invertébrés. Ils chassent aussi dans la colonne d’eau et près de la surface en utilisant la nage ou le surplace contre le courant.
Nous mettons le cap sur le secteur aval où l’on rencontre régulièrement des troupeaux de mâles. Nous croisons la route de Monpetit-Gustave alors qu’il se trouve dans un troupeau de 40 bélugas, des adultes mâles, au large de la rive nord. Nous y reconnaissons également les mâles Trèfle et Le Survivant, ce dernier étant un habitué du secteur aval et un compagnon régulier de Monpetit-Gustave.
Au moment de notre rencontre, les animaux sont dispersés et seuls ou en petits groupes. Puis, dans les heures qui suivent, la plupart se réunissent en deux grands groupes: l’un de 12 bélugas, l’autre de 18. Le reste des individus poursuivent leur route, seuls ou en paire.
Les parrains
Les parrains collectifs ont adoptés Montpetit-Gustave (2017).
On participé : Anon Anon, Bianca Raymond, Amélie Trottier-Picard, Florent Déry, Elaine Lecours, Thomas Jolicoeur, Maryse Plouffe, Normand Plouffe, Serge St-Amand, Marie-Claude Lord, Nathanaelle Vincent, Zee McClane, Céline Gay-Peiller, Audrey Hottin
Les étudiants du Cégep Édouard-Montpetit ont adopté Montpetit-Gustave (2017).
Ont participé à l’adoption de groupe : Marie-Pier Raymond, Marina Des Roberts, Abigaëlle Dalpé, Alexandra Harvey et Noémie Raby-Chassé, Katrina Alexandrov et Amélie Trott.
En tant qu’étudiant(e)s du Cégep Édouard-Montpetit, nous avons eu la chance de participer l’été dernier au stage défi environnement qui s’est avéré être une magnifique expérience d’une semaine à bord du voilier le RoterSand d’Écomaris à plusieurs endroits sur le fleuve Saint-Laurent. Ce stage nous a permis d’apprendre beaucoup sur le Saint-Laurent et d’en connaitre davantage sur sa biodiversité marine. Après avoir été sensibilisés par plusieurs enjeux en lien avec le fleuve, nous avons décidé de prendre les choses en main. Nous voulions agir, mais nous ne savions pas comment et en quoi. Tout au long de notre semaine, nous avons eu la chance d’observer plusieurs bélugas et l’idée d’aider pour la sauvegarde de ces baleines nous est venue. Nous avons appris que l’adoption d’un béluga était possible en amassant 5000 $, dédiés à la recherche sur les bélugas et leur permettant d’avoir un environnement meilleur. En adoptant un béluga, ce n’est pas seulement un animal marin que nous protégeons, mais nous aidons à préserver tout ce qui entoure ces derniers et leur environnement. Le fleuve appartient à tous et nous sommes responsables de le protéger et d’en prendre soin par différents moyens, qui pour nous s’avère être l’adoption de Montpetit-Gustave, notre futur béluga. Un petit geste peut faire une grande différence. Aidez-nous à sauver le fleuve et sa biodiversité.
Les étudiants du Cégep Édouard-Montpetit
Visionnez quelques images de cet inspirant périple :