Il est vrai que les baleines à dents, les dauphins par exemple, utilisent l’écholocalisation pour naviguer et repérer leurs proies. Cela consiste en une sorte de sonar qui permet à la baleine de localiser et caractériser un objet en comparant les sons qu’elle émet et leurs échos en provenance de cet objet, exactement comme le font les chauve-souris. Les phoques ne sont pas dotés d’un tel système. Alors, comment font-ils pour trouver leurs poissons, crevettes, calmars et autres proies composant leur régime alimentaire dans les mêmes conditions d’obscurité?
Dans un premier temps, l’anatomie de leurs yeux maximise la quantité de lumière absorbée leur permettant ainsi de chasser dans les profondeurs sombres des océans. Il semble que leurs oreilles soient aussi utilisées pour détecter la présence de proies. Enfin, les phoques utilisent leurs longues moustaches, aussi appelées vibrisses, pour détecter les turbulences laissées par le passage d,une proie. Une étude a démontré qu’il est possible pour un phoque de pourchasser un hareng en suivant les mouvements d’eau qu’il a créés, même si 180 mètres les séparent!