Par Christine Gilliet

Le but est d’améliorer de façon continue la pratique des observations en mer pour en faire un modèle d’utilisation durable. Avec trois outils, il s’agit de mieux protéger les mammifères marins, d’augmenter pour les visiteurs la qualité des excursions et leur sécurité. La création de l’Alliance Éco-Baleine a été annoncée à Québec le 15 juin 2011.

L’Alliance est parrainée par Jean Lemire, biologiste, cinéaste et ambassadeur honorifique de la Vague verte, une campagne mondiale d’éducation des jeunes sur la biodiversité du secrétariat de la Convention internationale de la diversité biologique. Elle réunit le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), les entreprises d’excursion d’observation des baleines dans le parc marin ainsi que Parcs Canada et Parcs Québec, cogestionnaires du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent.

«Les croisières d’observation des baleines, réalisées dans le plus grand respect, sont de formidables activités familiales pour sensibiliser à la beauté et à la fragilité de notre planète », déclare Jean Lemire.

Trois outils pour gérer, protéger et mieux comprendre

L’Alliance appuie le Plan de gestion des activités en mer dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, élaboré par les Parcs Québec et Parcs Canada en concertation avec les divers intervenants impliqués. Il contient une trentaine de mesures pour la gestion du parc, la règlementation, la conservation des écosystèmes, l’utilisation durable des ressources, la mise en valeur du patrimoine naturel et la sensibilisation du public.

De plus, l’Alliance a développé un Guide de pratiques écoresponsables pour les capitaines-naturalistes pour favoriser l’adoption de comportements exemplaires sur l’eau. Le guide comprend aussi une charte qui décline en 10 points l’engagement du capitaine écoresponsable.

Ces deux outils prolongent le Règlement sur les activités en mer adopté en 2002 et développé en concertation avec les intervenants du milieu. Ils confient aux capitaines des bateaux d’excursion un rôle de « gardien» des baleines autant que de navigateur.

« Les entreprises d’excursions en mer vont adopter des pratiques qui répondent aux exigences de protection de cette aire exceptionnelle », a souligné Yan Hamel, le représentant des entreprises d’excursion en mer dans le parc marin.

Elle a aussi créé le Fonds Éco-Baleine pour la recherche et l’éducation sur les baleines dans le parc marin pour financer des activités de recherche, de formation et d’éducation relatives aux activités d’observation en mer des baleines dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent.

« Depuis 15 ans, nous collaborons avec l’équipe du parc marin et l’industrie d’observation pour mieux comprendre et mieux protéger les baleines. Cet engagement pour un fonds de soutien permettra de maintenir ces efforts à long terme et d’encourager de nouveaux projets », souligne Robert Michaud, président du GREMM.[IXION Communications]

Pour en savoir plus:

Sur le site de l’Alliance Éco-Baleine

Actualité - 16/6/2011

Collaboration Spéciale

Articles recommandés

Meredith Sherrill : un exemple de ténacité pour travailler avec les baleines!

Pour travailler sur les baleines, son parcours s’est tracé entre la Californie, le Michigan, l'Écosse, pour finalement l'amener au Québec!…

|Actualité 7/3/2024

La réduction de vitesse en présence de baleines fait ses preuves

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi des limites de vitesse sont imposées dans certains secteurs de navigation? Une partie de la…

|Actualité 29/2/2024

L’encourageante histoire écologique de la baleine grise

Chacune à leur façon, toutes les espèces de notre planète doivent composer avec les conséquences de l’action humaine, traçant ainsi,…

|Actualité 22/2/2024