À chaque année depuis 2012, le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins recrute parmi les riverains du Saint-Laurent des bénévoles disponibles et motivés à valider et documenter les cas rapportés au 1-877-7baleine.

Bien que 75 % des bénévoles de 2016 aient renouvelé leur implication pour 2017, soit l’équivalent de 96 personnes, les besoins dans les régions côtières sont encore bien présents. L’équipe d’Urgences Mammifères Marins invite donc les riverains qui sont disponibles et motivés, qui possèdent un moyen de transport, un appareil photo et un moyen de communication efficace, et qui sont intéressés par les mammifères marins, à joindre son réseau de bénévoles.

Devenir bénévole

L’aide financière pour le réseau des bénévoles permet le recrutement d’une vingtaine de nouveaux bénévoles chaque année. Devenir bénévole pour le réseau ne demande aucune compétence particulière. Les bénévoles doivent suivre une formation au printemps, d’une durée de trois heures, offerte gratuitement et via un système de webconférence. Cette formation permet de se familiariser avec la structure de l’organisme, les types de cas traités et les protocoles d’intervention que les bénévoles seront appelés à mettre en branle en collaboration avec les équipes spécialisées.

Suite à la formation, une trousse d’intervention avec le matériel nécessaire est remise: guides d’identification des phoques et des baleines, corde pour attacher les carcasses qui feront l’objet de nécropsies par les scientifiques, gants et matériel nettoyant, affiches de sensibilisation résistantes aux intempéries, gallon à mesurer, ruban pour périmètres de sécurité et étiquettes d’identification des carcasses.

Être bénévole

En 2016, les bénévoles ont fait 220 heures d’intervention. Cela inclut le déplacement, la recherche de carcasses pour la validation de l’espèce, l’envoi de photos et de rapports d’observations, les communications avec le Centre d’appels et les chercheurs, la sensibilisation des curieux sur les sites d’échouage et, pour les plus expérimentés et motivés, les premiers soins de baleines échouées vivantes et la prise d’échantillons sur les espèces qui font l’objet de projets de recherche.

Écoutez le Matanais Sam De Champlain, qui a près de 50 heures de bénévolat à son actif.

Joignez-vous à Urgences Mammifères Marins

Le Réseau couvre tout le Québec, de Montréal aux Îles-de-la-Madeleine. Le territoire est vaste et la réponse doit souvent être rapide. Des bénévoles supplémentaires sont requis dans les secteurs où les cas sont les plus nombreux et qui sont éloignés des grands centres, soit en Gaspésie — entre Matane et Rivière-au-Renard et dans la baie des Chaleurs — sur la Côte-Nord — entre Longue-Rive et Baie-Comeau et particulièrement en aval de Sept-Îles — dans le Bas-Saint-Laurent — pour couvrir les grandes régions de Rivière-du-Loup et Rimouski — puis dans l’archipel des Îles-de-la-Madeleine.

Si vous êtes intéressé, envoyez-nous un courriel ([email protected]) en spécifiant le secteur que vous êtes prêt à couvrir (de telle à telle municipalité) et vos coordonnées.

Des bénévoles s'affairant autour d'une carcasse
Des bénévoles ont été appelés cet été sur le site d'échouage d'un globicéphale noir aux iles-de-la-madeleine © Doris Brasset
Une carcasse sécurisée
Les bénévoles sécurisent et identifient les carcasses de bélugas et les mesurent. © Martine Millette
Un bénévoles sécurisant une carcasse
Les bénévoles sont appelés à agir rapidement pour attacher des carcasses qui feront l'objet d'échantillonnage. © France Bernier
Des citoyens près d'une carcasse
Les bénévoles vont être appelés à sensibiliser les riverains. © Optik360
Un béluga échoué vivant
Dans certaines situations, des bénévoles vont être appelés à fournir des premiers soins à des cétacés échoués vivants, à la demande du Centre d'appels © GREMM
Urgences Mammifères Marins - 10/1/2017

Josiane Cabana

Josiane Cabana a été directrice du Centre d’appels du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins de 2011 à 2018. Entre les cas de mammifères marins morts ou en difficulté auxquels elle répond, elle aime prendre le temps de sensibiliser les riverains aux menaces qui pèsent sur ces animaux. Biologiste de formation, elle s’implique au sein du GREMM depuis plus de 15 ans, toujours avec la même passion!

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