Des bélugas dans le Saguenay, des rorquals dans le fleuve

La blancheur des bélugas

Une douzaine de bélugas, accompagnés d’un rorqual à bosse, sont aperçus simultanément depuis les Bergeronnes. Plus au sud, un individu solitaire fendait les eaux de Cap-à-l’Aigle, à La Malbaie, alors qu’au large de Saint-Siméon, un autre groupe de quatre à cinq bélugas était repéré. Le fjord du Saguenay, reconnu pour sa profondeur et son eau saumâtre, continue d’accueillir régulièrement ces cétacés, qui y remontent à intervalles.

Une scène particulièrement rare a été rapportée à Godbout : trois bélugas ont passé près d’une heure dans la baie, une zone peu fréquentée par l’espèce. « L’un d’eux montrait sa caudale à presque chaque plongée. En plus de trente ans, ce n’est que la deuxième fois que je vois des bélugas à l’intérieur de la baie », souligne un témoin émerveillé. D’autres signalements de l’espèce nous proviennent depuis Matane, Rimouski, ou encore du traversier reliant Trois-Pistoles aux Escoumins.

Un rorqual bleu, le plus grand animal vivant, a émergé brièvement entre deux vagues aux Escoumins. Il n’a pas été revu depuis. Phoques communs, petits rorquals et bélugas complétaient le tableau, tandis qu’un phoque du Groenland a aussi été identifié dans le secteur. Du côté de la Gaspésie, un rorqual commun a été signalé au large du cap Gaspé, aux côtés d’un autre rorqual bleu, confirmant que les grands migrateurs sont bien de retour dans le golfe.

Un phoque barbu à Sept-Îles

À Sept-Îles, c’est un phoque barbu qui était de passage. Bien que la présence de l’espèce dans le Saint-Laurent soit occasionnelle, des individus, souvent jeunes, y sont parfois observés.

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