Pourquoi des chercheurs?
Le mot est bien choisi pour définir notre travail de suivi des bélugas, car avant de pouvoir étudier les interactions sociales entre les individus, il faut d’abord les trouver!
Quand on navigue dans les aires de hautes fréquentations de certaines communautés de bélugas comme l’embouchure du Saguenay, on pourrait croire que la densité de bélugas est identique à ces aires de hautes fréquentations dans toute l’aire de distribution (entre L’Isle-aux-Coudres jusqu’à Forestville pour la rive nord et Rimouski pour la rive sud). Cependant, c’est loin d’être le cas. Il nous arrive parfois de naviguer plusieurs heures sans apercevoir aucun béluga.
Le mercredi 16 aout, les forts vents du nord-ouest ne nous laissent guère de choix, notre seule chance de travailler se trouve près de la rive de Charlevoix. Nous nous dirigeons vers l’amont en espérant trouver un endroit calme avec des bélugas. Nous rencontrons notre premier troupeau une heure trente plus tard, au Cap de la Tête au Chien, un endroit splendide que les bélugas fréquentent régulièrement, et par chance, les vagues ne sont pas trop intenses pour le moment. Après deux heures de travail, nous avons croqué le portrait d’une bonne partie du troupeau et réussi une biopsie sur un animal bien marqué, juste avant que le vent ne reparte de plus belle et mette un terme à notre journée de travail sur l’eau.
Préidentifications de la semaine
Malgré l’abondance de photos, la plupart des animaux photographiés n’avait que de petites marques. L’analyse plus poussée permettra d’en identifier plus. Pour le moment, voici les trois bélugas identifiés :
Dl2505 Delphi
Dl1903
Dl1465 (dernière observation 2010)
La liste complète des bélugas identifiés nécessite un travail d’appariement minutieux qui sera poursuivi après la saison de terrain.