On observe très souvent les oiseaux marins et les baleines chasser dans les mêmes talles de nourriture. Les oiseaux profitent des manœuvres de regroupement des proies des baleines pour attraper quelques poissons. Par exemple, dans le Saint-Laurent, différentes espèces de goélands et de mouettes ont été vus alors qu’ils chapardaient des poissons sous le nez des petits rorquals. Dans la mer de Béring, les baleines grises, qui en filtrant les sédiments grâce à leurs courts fanons, créent la remontée de petits crustacés, appelés amphipodes, en surface, au plus grand bonheur des oiseaux présents comme les fulmars ou les phalaropes.
À la péninsule Valdés en Argentine, les baleines franches australes sont même devenues les proies des goélands dominicains qui arrachent des bouts de peau de plusieurs centimètres sur leur dos. Le dérangement causé par ces oiseaux sur ces baleines est d’ailleurs l’une des hypothèses mises de l’avant pour expliquer les taux de mortalités élevés chez les jeunes : à lire dans le National Geographic .
Finalement, une baleine morte est aussi une aubaine pour les oiseaux qui s’en nourrissent. Les bélugas retrouvés morts dans le Saint-Laurent présentent bien souvent des portions de peau complètement picorées par les oiseaux.