La Sureté du Québec de la région de Matane a contacté le 1-877-7baleine après qu’un résident se soit arrêté au poste pour signaler un béluga échoué vivant sur les rives de Saint-Ulric. Au même moment, un cycliste passait par-là et rapportait une grande carcasse blanche. Confirmation faite : une carcasse de béluga adulte, d’un blanc immaculé, venait d’être déposée sur le sable par la marée du matin.
À peine picorée par les charognards, nullement décomposée, la femelle échouée et accessible s’est vite avérée être une parfaite candidate pour une nécropsie. Dans les prochaines heures, les vétérinaires de la Faculté de médecine vétérinaire (FMV) de l’Université de Montréal procèderont à l’étude complète de la carcasse en laboratoire, après quoi des explications sur les causes de mortalités seront apportées.
En moins d’une heure, un inspecteur municipal apportait le matériel nécessaire pour attacher la carcasse pour ne pas qu’elle reparte avec la marée. Peu de temps après, un bénévole chevronné d’Urgences Mammifères Marins s’est présenté sur le site pour prendre la mesure totale de l’animal et des photos.
La femelle de 3,87 m ne portait aucune marque externe ni trace évidente suggérant une cause de mortalité. Elle semblait toutefois un peu émaciée à en juger par les creux le long de sa colonne. Un liquide blanchâtre s’écoulait aussi de ses mamelles saillantes. Impossible pour le moment de dire de quoi ce béluga est mort ni s’il s’agissait d’une femelle qui avait donné naissance récemment. Quoiqu’il en soit, l’équipe de Stéphane Lair saura rendre leurs observations dans leur rapport préliminaire produit après la nécropsie.
Il s’agit de la 21e carcasse de béluga étudiée cette année dans le Saint-Laurent, et la sixième à être transportée à la FMV.