Par Sophie Bédard
Le 13 juillet 2017 dernier, j’ai passé ma journée sur l’eau à la recherche de grands rorquals à photographier. Les conditions météorologiques étaient propices à la découverte de mammifères marins : une mer d’huile, aucune brume et un soleil éclatant étaient au rendez-vous. Pourtant, pas de grande baleine en vue.
Ce n’est qu’en après-midi que nous avons enfin repéré un rorqual commun. Cette espèce est assurément la baleine la plus rapide, pouvant atteindre jusqu’à 40 km/heure. On surnomme d’ailleurs le rorqual commun le «lévrier des mers». Donc, même si on repère un rorqual commun, rien ne dit qu’on peut le garder à distance de vue pendant bien longtemps.
Scène magnifique que celle de plus de 10 petits rorquals s’alimentant autour du bateau sous le soleil de fin d’après-midi. Des groupes de deux à trois individus ont même été aperçus nageant de façon synchronisée.
Puis, quelques minutes plus tard, à la grande surprise de tous, le rorqual commun est apparu. Eh oui, celui-ci a surement été attiré, comme les petits rorquals, par l’abondance en nourriture qu’offrait le secteur.
Finalement, après une longue journée d’effort, j’ai enfin réussi à prendre des photos de ce rorqual commun. Il ne reste maintenant plus qu’à l’identifier !