Semaine de forts vents, on attend le beau temps!
Les mammifères marins se sont faits discrets dans la dernière semaine. Les vents redoutables les ont-ils fait déguerpir où étaient-ils simplement moins visibles? Malgré tout, on signale quelques observations de petits rorquals, des bélugas et même des grands rorquals!
Le camouflage des bélugas
Lorsqu’ils ne se camouflaient pas dans les vagues, les bélugas nageaient ici et là. Le 18 mai, une scène paisible s’est jouée au large de la baie de Tadoussac : une dizaine de bélugas ont été aperçus, leurs dos blancs contrastant avec le bleu de l’eau. À Saint-Irénée, une résidente commente son absence d’observations : « Je n’ai rien vu du tout. Il faut dire que le fleuve était déchainé! » Aux Escoumins, une passionnée a vécu une semaine similaire. « Un phoque qui faisait la banane au loin sur un rocher près de Pointe-à-la-Croix aux Escoumins, sinon rien vu, la météo n’était pas trop de notre bord dans les derniers jours . » Un naturaliste plus chanceux à pour sa part pu photographié un rorqual commun, qu’il avait d’ailleurs déjà vu cet hiver.
Plus à l’Est, la rumeur circule que deux rorquals à bosse et cinq rorquals communs seraient de passage à Franquelin, selon une riveraine. À Gallix, une soirée tranquille offre une belle perspective sur le fleuve à une observatrice : « J’ai vu trois autres petits rorquals un peu dans la même ambiance que l’autre soir avec un ciel rosé et une mer calme… le 16 mai en fin de journée à Gallix, mais un peu plus à l’est du village, au large, mais vis-à-vis l’embouchure de la Rivière Ste-Marguerite. » Quelques phoques et un petit rorqual sont signalés dans les iles de Sept-Îles.
Quand le vent souffle au large, un navigateur doit rester sur terre. « Très très tranquille, c’est à partir du bord qu’on fait des observations… d’oiseaux pour l’instant! »
Se préparer pour l’été et observer les baleines!
Pour qu’observer les baleines devienne une expérience inoubliable, un minimum de préparation est requis. Que ce soit depuis la terre ferme ou en mer, quelques trucs simples permettent d’optimiser vos chances et de profiter pleinement du moment.
La patience est essentielle. Les mammifères marins peuvent apparaitre à tout moment, souvent sans prévenir. Apportez des jumelles pour mieux repérer les souffles ou les nageoires, et habillez-vous chaudement. Le vent en bord de mer est souvent plus frais qu’on ne l’imagine, même en été! Il faut aussi ouvrir les oreilles : le souffle des baleines s’entend parfois avant même qu’on les voie. Il est utile de connaitre les espèces présentes dans la région et leurs habitudes. Par exemple, certaines se déplacent en groupes, d’autres sont plus discrètes.
Privilégiez les endroits élevés avec une vue dégagée sur l’eau, comme les caps ou les falaises. La route des baleines sur la Côte-Nord recense plusieurs endroits, mais le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie offrent aussi de merveilleux paysages et sites d’observation.
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Merci aux collaborateurs et collaboratrices!
Merci aux observateurs et observatrices qui partagent avec nous leur amour pour les mammifères marins! Vos rencontres avec les cétacés et les pinnipèdes sont toujours un plaisir à lire et à découvrir.
Ce sont vos yeux, sur l’eau ou depuis la berge, qui permettent à cette rubrique de voir le jour.
Guylaine Côté
Patrice Corbeil
Pierre-Soleil Dion
Marie-Andrée Charlebois
Thalia Cohen-Bacry
Michel Comeau
Laeticia Desbordes
Jade-Audrey Lavergne
Pascal Pitre
Renaud Pintiaux
Diane Ostiguy
René Roy
Andréanne Sylvain
Marielle Vanasse
Et à tous les autres!
Merci aussi aux équipes qui partagent leurs observations :
Station de recherche des Îles Mingan (MICS)
Réseau d’observation des mammifères marins (ROMM)
Réseau québécois d’urgence pour les mammifères marins (RQUMM)
Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM)
Vous souhaitez vous aussi partager vos observations?
Vous avez observé des mammifères marins dans le fleuve Saint-Laurent? Qu’il s’agisse d’un souffle au large ou de quelques phoques, écrivez-nous et envoyez-nous vos photos à [email protected]!
Andréanne Forest
Andréanne Forest est rédactrice en chef de Baleines en direct depuis mai 2022. Après des études en environnement et en biologie, elle se tourne vers la communication scientifique dans l’objectif de rendre la science à la fois accessible et amusante. Andréanne souhaite mettre en lumière la démarche d’acquisition de connaissance tout en transmettant le désir d’apprendre.
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