Tic Tac Toe et Blizzard sont spectaculaires quand ils fouettent la surface de l’eau avec leurs ailes blanches. Sous l’eau, ils le sont tout autant. Avec leurs nageoires pectorales longues et mobiles, les rorquals à bosse pivotent sur eux-mêmes et inclinent leurs virages. Les tubercules sur le bord antérieur de la nageoire améliorent la circulation de l’eau et la précision des angles des manœuvres. Des ingénieurs en aérospatiale s’en inspirent pour la confection des ailes d’avions et des éoliennes. Chaque espèce a sa forme de nageoire pectorale et chaque forme influence la manœuvre. Les baleines noires effectuent des virages à basse vitesse avec leurs larges nageoires. Les baleines à bec et les cachalots pygmées les rangent sur les flancs pour plonger à pic. Dans tous les cas, ces nageoires pectorales jouent le rôle de stabilisateur et de gouvernail, la propulsion étant assurée par la nageoire caudale.
L’an passé, le mâle Siam avait aussi fait ce ballet avec ses nageoires pectorales : un vidéo à voir et revoir!
Pour en savoir plus:
Sur les développements technologiques inspirés des nageoires pectorales des rorquals à bosse :
Sur le site de Oxford Journals (en anglais seulement):
The Tubercles on Humpback Whales’ Flippers: Application of Bio-Inspired Technology