Patapouf

Petit rorqual

ligne décoration
  • Numéro d’identification

  • Sexe

    Inconnu

  • Naissance

    Inconnue

  • Connu depuis

    1999

Historique des observations dans l’estuaire

1999

Années pendant lesquelles l’animal n’a pas été observé Années pendant lesquelles l’animal a été observé

Dernières nouvelles issues des publications Portrait de baleines

Le petit rorqual Patapouf, un fidèle de l’estuaire connu des chercheurs du Centre ORES depuis 1999, a été aperçu cette année entre les bouées K54 et K55 et le phare du Haut-Fond-Prince. S’il n’était pas si facile à reconnaître avant 2005, les blessures fraîches qu’il portait à son arrivée cette saison-là facilitent les choses depuis. Selon le Centre ORES, ses blessures aujourd’hui cicatrisées proviendraient d’un empêtrement dans un engin de pêche.

Ses congénères Three Scars, Slash Eleven, Honeycomb, Glenfiddich, Funambule et Bushmills, portent également des marques d’empêtrement. Et si Three Scars a été sauvé d’un grave empêtrement en plein parc marin en 2004 (v. Portrait de baleines, 2 septembre 2010), il semble que de tels incidents surviennent surtout, toujours selon le Centre ORES, ailleurs que dans l’estuaire, sur la route migratoire des petits rorquals.

Malheureusement, une fois empêtrés dans un engin de pêche, la majorité des petits rorquals en mourront car leur taille ne leur permet pas de traîner longtemps de lourdes charges. Mentionnons par ailleurs que deux visiteurs de l’estuaire ayant peut-être eu une telle malchance l’été dernier manquent toujours à l’appel cette saison : Hibou, qui transportait un cordage autour de sa tête au cours des deux dernières saisons, et Little EL, qui arborait une profonde cicatrice… Espérons que le travail du Centre ORES permettra notamment d’évaluer l’impact des risques dus à l’homme et d’améliorer les mesures de conservation pour les petits rorquals.

Jusqu’en 2005, Patapouf n’était reconnaissable que par la dodue dorsale lui ayant valu son nom, puis ensuite, par de grosses encoches très nettes à la base arrière de sa dorsale et par une cicatrice qui, bien qu’un peu estompée, demeure visible sur le côté gauche de son pédoncule.

Remerciements à Ursula Tscherter du Centre ORES