H930 « Guadeloupe »
Rorqual à bosse
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Numéro d’identification
H930
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Sexe
Inconnu
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Naissance
Inconnue
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Connu depuis
2019
Ses traits distinctifs
Sa queue est majoritairement blanche et il possède quatre traits horizontaux noirs dans le lobe gauche.
Son histoire
En 2020, H930 se fait remarquer dans plusieurs régions du monde! Un collaborateur du GREMM, Renaud Pintiaux, le photographie en juillet 2020 dans l’estuaire du Saint-Laurent. En comparant sa queue avec celle d’une certaine OMMAG_506, observée ce printemps en Guadeloupe par l’équipe de l’Observatoire des mammifères marins de l’archipel guadeloupéen (Ommag), un assistant de recherche du GREMM constate que leur queue est identique. Après vérification, il s’agit bel et bien du même individu. Seulement, les «noms» ou matricules des baleines varient selon les catalogues dans lesquels elles sont répertoriées.
Ce «match» a de quoi surprendre : sur les 462 individus du catalogue de l’Ommag, seulement 3 ont été identifiés au Canada. La plupart des rorquals à bosse du Saint-Laurent passeraient l’hiver en République dominicaine pour se reproduire et mettre bas. Ceux de la Guadeloupe privilégieraient plutôt les eaux de la Norvège ou de l’Islande pour s’alimenter en été. Qu’est-ce qui fait que H930 aime mieux le Saint-Laurent? Difficile à dire. Dans tous les cas, les rorquals à bosse semblent rester fidèles année après année à leur aire d’alimentation estivale. Il y a donc fort à parier que nous apercevrons à nouveau H930 dans les prochaines années!
Historique des observations dans l’estuaire
Années pendant lesquelles l’animal n’a pas été observé Années pendant lesquelles l’animal a été observé
Dernières nouvelles issues des publications Portrait de baleines
Après plusieurs rumeurs au sein de la communauté d’observation de baleines, le verdict est finalement tombé : Guadeloupe est de retour dans l’estuaire pour une cinquième année consécutive! Ce rorqual à bosse à l’histoire intrigante a effectivement été aperçu le 28 juin dernier. Le patron de coloration de sa nageoire caudale a laissé croire un instant qu’il pouvait s’agir de Siam (H007). Le naturaliste et collaborateur du GREMM Renaud Pintiaux a toutefois confirmé hors de tout doute l’identification de H930 grâce à une photo de sa caudale.
En quoi l’histoire de Guadeloupe est-elle fascinante? En 2020, un assistant de recherche du GREMM constate que la nageoire caudale de H930 est identique à celle d’un rorqual à bosse photographié en Guadeloupe par l’Observatoire des mammifères marins de l’archipel guadeloupéen (OMMAG). Et c’est un match! Observation surprenante puisque les rorquals à bosse de ce secteur se déplacent normalement dans les eaux fraiches de la Norvège et de l’Islande pour s’alimenter durant la saison estivale! Que vient faire H930 dans le Saint-Laurent? Difficile à dire, mais le nom de ce rorqual à bosse rappelle à coup sûr les grandes migrations qu’effectuent chaque année ces géants des mers!
Cette année, la baleine à bosse H930 se fait remarquer dans plusieurs régions du monde ! Un collaborateur du GREMM, Renaud Pintiaux, la photographie en juillet 2020 dans l’estuaire du Saint-Laurent. En comparant sa queue avec celle d’une certaine OMMAG_506, observée ce printemps en Guadeloupe par l’équipe de l’Observatoire des mammifères marins de l’archipel guadeloupéen (Ommag), l’assistant de recherche du GREMM Mathieu Marzelière constate que leur queue est identique. Après vérification, il s’agit bel et bien du même individu. Seulement, les « noms » ou matricules des baleines varient selon les catalogues dans lesquels elles sont répertoriées.
Ce « match » a de quoi surprendre : sur les 462 individus du catalogue de l’Ommag, seulement 3 ont été identifiés au Canada. La plupart des rorquals à bosse du Saint-Laurent passeraient l’hiver en République dominicaine pour se reproduire et mettre bas. Ceux de la Guadeloupe privilégieraient plutôt les eaux de la Norvège ou de l’Islande pour s’alimenter en été. Qu’est-ce qui fait que H930 aime mieux le Saint-Laurent ? Difficile à dire. Dans tous les cas, les rorquals à bosse semblent rester fidèles année après année à leur aire d’alimentation estivale. Il y a donc fort à parier que nous apercevrons à nouveau H930 dans les prochaines années !