Bp903

Rorqual commun

ligne décoration
  • Numéro d’identification

    Bp903

  • Sexe

    Inconnu

  • Naissance

    Inconnue

  • Connu depuis

    2007

Ses traits distinctifs

Bp903 a deux longues cicatrices prononcées sur son chevron gauche qui permettent de le reconnaitre. Sa nageoire dorsale ne porte pas d’encoche, mais elle a une forme de faucille (ou de banane) bien définie. Son chevron est aussi très détaillé du côté droit.

Son histoire

Cet individu au sexe indéterminé a été observé pour la première fois en 2007. Il a fallu sept ans avant de le voir ressurgir dans le parc marin. Depuis 2015, il a visité l’estuaire du Saint-Laurent chaque année.

Historique des observations dans l’estuaire

2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022

Années pendant lesquelles l’animal n’a pas été observé Années pendant lesquelles l’animal a été observé

Dernières nouvelles issues des publications Portrait de baleines

Comme les autres rorquals, Bp903 est ici pour s’alimenter. Et pour le faire, il a besoin de sa langue! Celle des rorquals est peu musclée mais très élastique. Lorsqu’un rorqual ouvre la bouche, l ’eau y pénètre avec une très grande pression. Poussée vers le fond de la bouche, la langue se retrouve retournée sur elle-même comme un doigt de gant, ce qui forme une poche pouvant contenir l’eau. La pression fait aussi gonfler les sillons ventraux . La langue serait aussi possiblement impliquée dans l’expulsion de l’eau. En revenant dans leur position d’origine, la langue et les sillons ventraux diminuent le volume de la bouche, ce qui pousserait l’eau hors de la bouche à travers les fanons.

Bp903 a deux longues cicatrices prononcées sur son chevron gauche qui permettent de le reconnaitre. Sa nageoire dorsale ne porte pas d’encoche, mais elle a une forme de faucille bien définie. Son chevron est aussi très détaillé du côté droit. Cet individu au sexe indéterminé a été observé pour la première fois en 2007. Il a fallu sept ans avant de le voir ressurgir dans le parc marin. Depuis 2015, il a visité l’estuaire du Saint-Laurent chaque année.

Cette année, il a été photo-identifié pour la première fois au mois d’aout. Bp903 fait désormais partie de la nouvelle édition de 2018 du catalogue des grands rorquals dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. Cette nouvelle édition comprend les données mises à jour en 2017.

Le rorqual commun passe souvent en deuxième lorsque vient le temps d’observer les baleines en mer. Il est perçu comme étant moins spectaculaire et moins démonstratif que le rorqual bleu ou le rorqual à bosse, comme il lève très rarement la queue lorsqu’il plonge. Parmi les autres rorquals, il détient aussi souvent le deuxième rang. Le rorqual commun est la deuxième baleine la plus grosse, après le rorqual bleu. C’est aussi le deuxième plus rapide, après le rorqual boréal. Lorsqu’il fait surface, le rorqual commun ne montre que le dos, ce qui rend le reste de son corps assez mystérieux quand on le regarde de l’extérieur de l’eau, à la surface. Sous l’eau, sa forme mince et allongée hydrodynamique lui donne l’air d’une torpille. Il est plus élancé que d’autres espèces. Sa tête fait de 20 à 25% de son corps, soit le quart de sa taille totale. Chez le rorqual bleu, la tête mesure de 22 à 27% de son corps, soit presque le tiers de sa taille totale. Comme chez la plupart des baleines à fanons, ses nageoires pectorales comportent 4 doigts non articulés groupés dans une seule nageoire de chaque côté. Seule l’articulation de l’épaule est mobile. Ses nageoires sont relativement petites et minces pour un rorqual et mesurent seulement 8 à 10% de sa taille totale, soit environ deux mètres. Chez le rorqual à bosse, les nageoires pectorales mesurent environ le tiers de sa longueur totale, soit environ cinq mètres. Cinq mètres, c’est la taille de la largeur de la nageoire caudale du rorqual commun! Chez le rorqual bleu, la nageoire caudale peut mesurer jusqu’à 7 mètres! Chez les baleines, la nageoire caudale est le prolongement de la colonne vertébrale, elle n’a donc pas d’autres os, contrairement aux nageoires. Les seuls vestiges des ancêtres terrestres des cétacés sont les deux petits os du bassin situés près des fentes génitales. Ces os sont flottants et détachés du reste du squelette et leur utilité est encore mystérieuse…