Ligné

Rorqual commun

ligne décoration
  • Numéro d’identification

    Bp078

  • Sexe

    Mâle

  • Naissance

    Inconnue

  • Connu depuis

    1986

Ses traits distinctifs

La nageoire dorsale de Bp078 est assez courte et en forme de triangle. Son dos comporte quelques cicatrices transversales.

Son histoire

Bp078, surnommé « Ligné », est un rorqual commun mâle connu depuis plus de 30 ans. Il n’a été identifié que 12 années sur 33, ce qui laisse présumer que Bp078 fréquente d’autres aires d’alimentation que celle de la tête du chenal Laurentien. Sous le code de F326, il fait également partie du catalogue des rorquals communs de la Station de recherche des iles Mingan (MICS), qui travaille principalement dans le golfe du Saint-Laurent et au large de la péninsule gaspésienne.

Historique des observations dans l’estuaire

1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022

Années pendant lesquelles l’animal n’a pas été observé Années pendant lesquelles l’animal a été observé

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Bp078, surnommé « Ligné », est un rorqual commun mâle connu depuis plus de 30 ans. Pourtant, il n’a jamais fait la première page de Portrait de baleines! Sa nageoire dorsale est assez courte et en forme de triangle. Son dos comporte quelques cicatrices transversales. Serait-ce la raison de son surnom? À vous de nous le dire! Avec Caïman, il est le seul autre rorqual commun à être connu du GREMM depuis 1986 et que l’on a observé au moins une fois dans les 5 dernières années. Cependant, son rythme de fréquentation est bien différent de celui de Caïman : il n’a été identifié que 12 années sur 33, ce qui laisse présumer que Bp078 fréquente d’autres aires d’alimentation que celle de la tête du chenal Laurentien.

Les rorquals communs ont aussi un surnom « lévrier des mers ». En effet, sa vitesse de croisière de 9 à 15 km/h est plutôt rapide pour un rorqual. Il peut même maintenir une vitesse de déplacement de 28 km/h sur de courtes périodes et exécuter des accélérations jusqu’à 37 km/h. Or, malgré ce titre de champion, ce n’est pas le plus rapide des rorquals. Le rorqual boréal (très rare dans l’estuaire du Saint-Laurent) peut maintenir une vitesse de croisière de 55 km/h sur une courte période. Le petit rorqual peut accélérer jusqu’à 38 km/h. Le rorqual à bosse est le plus lent des rorquals. Sa vitesse moyenne de croisière varie entre 5 et 14 km/h. Des accélérations maximales à 25 km/h ont été recensées. La vitesse de nage des rorquals varie en fonction de ses activités : navigation, alimentation, repos, période de reproduction, etc.

Évaluer la vitesse de croisière d’un cétacé ou d’un mammifère marin n’est pas chose simple. La pose de balises peut être une source d’information. Une balise radio permet d’évaluer la vitesse d’un individu au cours d’une période très précise. Par exemple, nous avons pu déterminer qu’un rorqual commun a accéléré jusqu’à 18 km/h lors de son alimentation, juste avant d’ouvrir la bouche. Les balises radio permettent de suivre l’animal sur de longues distances. Par exemple, des rorquals à bosses suivis par balises satellites dans l’océan Pacifique lors de leur migration de l’archipel d’Hawaii jusqu’en Alaska ont permis de déterminer que ces individus parcouraient environ 110 km par jour à une vitesse moyenne de croisière de 4,5 km/h. Une baleine qui se trouve au large de Gaspé pourrait remonter l’estuaire en moins d’une semaine, comme nous l’a démontré Tic Tac Toe la semaine dernière. Encore faut-il que le voyage en vaille la peine!