Aile Joyeuse
Béluga
Adopté par Peinture Internationale
-
Numéro d’identification
DL0040
-
Sexe
Mâle
-
Naissance
Avant 1975
-
Connu depuis
1984
Ses traits distinctifs
On reconnait principalement Aile Joyeuse par sa profonde cicatrice à la fin de sa crête dorsale. Elle s’étend sur les deux flancs et à côté de celle-ci, sur le flanc droit, se trouvent une autre cicatrice et un petit point.
Son histoire
Aile Joyeuse est photographié pour une première fois en 1987, mais une première série de photos nous démontre qu’il aurait peut-être été observé pour la première fois en 1984. Toutefois, la qualité de ces photos laisse à désirer. Lors de cette rencontre, est complètement blanc; il serait donc né avant 1975.
Sa forte taille et ses fréquentations suggèrent fortement qu’il s’agit d’un mâle. Il fait partie du réseau de mâles que l’on surnomme les «Downstream boys» et que l’on observe régulièrement entre Tadoussac et Les Escoumins.
À plusieurs reprises, lors des «contacts» avec Aile Joyeuse, nous observons qu’il remonte à la surface de l’eau avec des taches de boue sur son corps. Nous croyons qu’il a plongé jusqu‘au fond pour s’alimenter d’organismes benthiques qu’on trouve enfouis dans les sédiments. Pour attraper ces proies, les bélugas doivent mettre la tête dans la vase! Ils utilisent leur bouche pour aspirer les proies
La succion est leur principal mode de capture des proies. Les dents ne leur servent qu’à croquer les proies, qu’ils avalent sans mâcher. Ils se nourrissent surtout de poissons de fond et d’invertébrés. Ils chassent aussi dans la colonne d’eau et près de la surface en utilisant la nage ou le surplace contre le courant.
Historique des observations dans l’estuaire
Années pendant lesquelles l’animal n’a pas été observé Années pendant lesquelles l’animal a été observé
Dernières nouvelles
Le 16 aout 2004, nous sommes dans le secteur des Bergeronnes. Aile Joyeuse est présent, parmi un groupe d’une vingtaine de bélugas. Il semble revenir des fonds marins avec quelques salissures de boue ; vient-il de manger?
S’agissait-il de la dernière observation d’Aile Joyeuse? Nous ne l’avons pas revu depuis 2004. Est-il mort? Est-il demeuré invisible à l’œil du chercheur pendant tout ce temps? Chose certaine, son histoire demeure une source d’informations précieuses pour nos connaissances sur cette population fragile.
Le parrain
Peinture Internationale a adopté Octave, Aile Joyeuse, Blanche-Neige, Oreillette, Patte d’Oie et Vagabonde (1988).