Dans l’eau, la lumière se fait rare, mais les sons voyagent rapidement. Dans un tel milieu, les baleines à dents, telles que le béluga, le cachalot et les dauphins, ne peuvent guère utiliser la vue pour s’orienter et repérer des proies, mais ils peuvent utiliser l’écholocalisation. L’écholocalisation fonctionne comme le radar des chauves-souris ou comme une échographie !
Les ondes sonores, dont certaines de très hautes fréquences, seraient générées par la vibration de lèvres phoniques, des membranes analogues aux cordes vocales, dans les conduits nasaux, sous l’évent. Le melon, cette cavité remplie de gras sur le devant de la tête, sert ensuite de caisse de résonnance. Les sons émis rebondissent en partie sur les obstacles et sont ainsi retournés vers l’animal. La mâchoire inférieure, un os creux rempli de gras, reçoit les sons, qui voyagent alors jusqu’à l’oreille interne pour ensuite être analysés par le cerveau.
Le bruit peut donc avoir un grand impact sur les bélugas et c’est entre autres pourquoi il est interdit de les approcher à moins de 400 mètres.
En savoir plus
- (2005) Fontaine, P-H. Communication et écholocation. (Canada). Baleines et phoques : biologie et écologie: 69-81.