«On entendait leurs beuglements depuis notre galerie», souligne une collaboratrice des Nouvelles du large à Franquelin, parlant des cris de trois phoques du Groenland se trouvant à une trentaine de mètres de la côte. Les phoques utilisent une panoplie de sons pour communiquer: aboiements, grognements, grincements, gazouillis, etc. Ils sont particulièrement bruyants dans l’eau et en période de reproduction. Les phoques vivant en Arctique, comme le phoque du Groenland l’été, seraient même plus silencieux lorsqu’ils sont hors de l’eau entre autres pour réduire les risques d’attirer des ours polaires.
Dans l’estuaire l’été, le phoque gris est celui qu’on entend particulièrement, surtout à proximité des sites où ils se rassemblent comme l’île Rouge et l’île Blanche. Ils émettent des cris puissants qui ressemblent à des hurlements de loups, ce qui leur vaut d’ailleurs l’appellation de «loups marins» par plusieurs riverains.
Et que se passe-t-il du côté des baleines? Même si la plupart quittent le Saint-Laurent pour des eaux plus tempérées en saison froide, chaque hiver, des rorquals et bélugas sont observés. Au cours des dernières semaines, aucune nouvelle de ces géants marins. Serait-ce qu’ils sont si «discrets» que leur souffle passe inaperçu aux yeux des quelques observateurs qui scrutent encore le large? Possible… Ou peut-être, ils sont simplement ailleurs…