Snowball
Rorqual à bosse
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Numéro d’identification
H710
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Sexe
Femelle
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Naissance
Date inconnue
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Connu depuis
2007
Ses traits distinctifs
Snowball tient son nom des deux tâches blanches sur sa nageoire caudale presque toute noire. L’encoche rectangulaire dans la dentelure de la queue permet aussi de la reconnaitre.
Son histoire
La première rencontre avec Snowball remonte à 2007. Elle est bien connue de l’équipe de la Station de recherche des iles Mingan. Elle fréquente surtout la Gaspésie. Elle a été observée une seule fois à Mingan et une seule fois dans l’estuaire. En juin 2017, Snowball est observée empêtrée dans un cordage dans la baie de Gaspé. Elle traine derrière elle de longs cordages et deux bouées. Les équipements sont ceux utilisés pour la pêche au crabe des neiges. Une intervention de dépêtrement se prépare, mais l’animal disparait.
Un an plus tard, elle est observée à nouveau en Gaspésie, avec des cicatrices bien guéries! S’est-elle dépêtrée elle-même? En 2019, on apprend qu’une équipe du Center du Coastal Studies à Cape Cod avait effectué une opération de dépêtrement sur Snowball en juillet 2017, un mois seulement après avoir été observée dans le Saint-Laurent.
Historique des observations dans l’estuaire
Années pendant lesquelles l’animal n’a pas été observé Années pendant lesquelles l’animal a été observé
Dernières nouvelles issues des publications Portrait de baleines
Certaines baleines semblent avoir un attachement particulier pour une région et y retournent année après année. C’est ce qu’on appelle la philopatrie, ou la fidélité au site. Pour Snowball, la Gaspésie semble être son aire d’alimentation estivale préférée. L’équipe de la Station de recherche des iles Mingan l’y voit chaque année depuis 2007, à l’exception d’une observation en Minganie. Snowball n’a jamais été observée avec un baleineau encore. Cette saison, c’est plutôt dans l’estuaire qu’elle est remarquée.
En juin 2017, Snowball a été observée empêtrée dans un engin de pêche. Les conditions météo empêchent l’équipe d’intervention d’aller la dépêtrer. Elle est revue en juillet 2018, en Gaspésie, libre de tout cordage. Ses cicatrices ont bien guéri. Les photos prises cette année permettront de peaufiner notre compréhension du processus de guérison des rorquals à bosse.