De bas en haut de la chaine alimentaire
Ian McQuinn a toujours été fasciné par les baleines, mais c’est d’abord avec les poissons et les invertébrés qu’il amorce sa carrière. En effet, après avoir obtenu son baccalauréat en écologie et dynamique des populations de l’Université de Dalhousie (Halifax, Nouvelle-Écosse) en 1977, il est engagé à Pêches et Océans Canada comme technicien où il étudie les stocks d’invertébrés marins. En 1980, il emménage au Québec, et il travaille notamment à l’Université Laval, avant de revenir à Pêches et Océans Canada où il se penche sur l’écologie et la dynamique des populations de poissons pélagiques (hareng, capelan et lançon), et plus récemment le krill, dans le golfe et l’estuaire du Saint-Laurent pendant plus de 25 ans.
Les espèces fourragères, qui incluent les poissons pélagiques et le krill, sont à la base du grand réseau alimentaire du Saint-Laurent dont les niveaux supérieurs sont occupés par plusieurs mammifères marins, incluant des espèces au statut précaire comme le béluga et le rorqual bleu. Et voilà ce qui intrigue particulièrement le chercheur : l’influence de la distribution et l’abondance de ces espèces fourragères sur l’alimentation et l’habitat essentiel des baleines. Pour répondre à ces questions, Ian McQuinn a collaboré avec plusieurs autres équipes de recherche travaillant auprès des baleines du Saint-Laurent chez Pêches et Océans Canada mais aussi au GREMM, au MICS, et à Parcs Canada.
À travailler auprès des poissons toutes ces années, il a acquis une solide expérience dans le domaine de l’hydroacoustique active et passive. Depuis 2001, il est en charge d’un laboratoire d’hydroacoustique de l’Institut Maurice-Lamontagne et il mène des projets de développement et de mise en œuvre de méthodes acoustiques pour entres autre reconnaître les espèces de proies et déterminer l’exposition aux bruits humains, comme les relevés sismiques et le trafic maritime, des mammifères marins.
Ian McQuinn n’est plus actif dans le domaine.