Corsaire
Fin Whale
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ID number
Bp044
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Sex
Femelle
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Year of birth
Inconnue
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Known Since
1991
Ses traits distinctifs
On reconnait Corsaire par son chevron droit assez particulier en forme de « S ». Sa nageoire dorsale est plutôt effilée et pointue.
Elle porte également une petite cicatrice derrière le chevron gauche.
Son histoire
Corsaire a été aperçue avec un baleineau en 2006 ; toutefois, cette unique observation ne permet pas de conclure qu’il s’agissait bel et bien du sien. Au cours de cette rencontre, des biopsies ont été prélevées sur les deux individus dans le but d’établir leur lien de parenté par appariement génétique.
Corsaire a été identifiée seulement une dizaine de fois depuis sa première visite dans l’estuaire du Saint-Laurent, en 1991. Étant donné son faible taux de fréquentation, elle est considérée comme un visiteur occasionnel.
Observations history in the Estuary
Years in which the animal was not observed Years in which the animal was observed
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Corsaire est une femelle qui peut être reconnue par son chevron droit assez particulier en forme de « S ». Sa nageoire dorsale est assez effilée et pointue. Flanc gauche, c’est une légère marque cicatrisée à l’arrière de son chevron qui aide à la reconnaître. En 2006, Corsaire a été vue avec un baleineau, mais cette unique observation ne suffit pas pour conclure qu’il s’agissait bel et bien du sien. Au cours de cette rencontre, des biopsies ont été effectuées et pourraient nous permettre d’apparier génétiquement ces deux individus. Dans l’estuaire, selon les échantillons de peau récoltés, on retrouve environ autant de mâles que de femelles. Les mâles arriveraient dans la région une ou deux semaines avant les femelles et y resteraient plus longtemps que les femelles, ce qui explique pourquoi l’on observe plus souvent des mâles.
Corsaire a été identifiée seulement 6 années sur 25 depuis sa première visite dans l’estuaire du Saint-Laurent en 1991. Ce faible taux d’identification fait de cet individu un visiteur occasionnel. Dans l’estuaire du Saint-Laurent, on regroupe les rorquals communs en trois catégories en fonction du pourcentage d’identification depuis la première année de visite dans l’estuaire : résidant saisonnier (75 % et plus), visiteur régulier (40 à 75 %) et visiteurs occasionnels (moins de 40 %). La population de l’Atlantique Nord étant estimée à plus de 50 000 individus, on peut supposer qu’il existe d’autres zones d’alimentation estivales, ailleurs que dans le Saint-Laurent, où s’alimentent les visiteurs occasionnels et réguliers. Au Canada, les zones les plus communes sont au large de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve. Ailleurs dans l’Atlantique Nord-Ouest, on retrouve des rorquals communs au large de la côte est américaine et dans la mer de Béring. Toutefois, peu de données ont été analysées en ce qui concerne les liens entre les différentes populations. Dans le golfe du Saint-Laurent, le GREMM, le MICS (Station de recherche des Îles Mingan) et Pêches et Océans Canada maintiennent des efforts de recherche, notamment de photo-identification et de télémétrie.